L'histoire d'Adelaïde qui pleurait constamment
(ou quand les pleurs de votre bébé parlent à votre place)

Pour sécher les pleurs de nos enfants, il faut parfois d’abord sécher les nôtres...
Des bébés porte-parole...
Bien avant l’âge des mots, les tout-petits s’expriment. De toutes sortes de façons. Avec le temps, les chercheurs en apprennent plus sur le monde intérieur de la petite-enfance. De mon côté, ce sont les bébés qui m’en apprennent le plus. Leur Sagesse m’a enseigné que parfois nos enfants parlent à notre place. Ils adoptent alors la fonction de miroir et se font ainsi le porte-parole de nos blessures profondes. Par leurs symptômes, leurs comportements, leurs pleurs, ils pointent du doigt ces souffrances en nous, la plupart du temps inconscientes, qui ont besoin d’être écoutées, entendues, comprises, soignées, guéries et qui ne l’ont jamais été faute de temps, parce qu’on pensait qu’elles s’étaient apaisées toutes seules ou tout simplement pour survivre à la douleur en les enterrant. Mais quand le temps de guérir survient enfin, un «remède» se présente. Pour sécher nos pleurs, l’enfant travaille en équipe avec nous. Pour sécher les pleurs de nos enfants, il faut parfois d’abord sécher les nôtres. Et quand l’un guérit, l’autre le suit bien souvent…
Adélaïde qui pleurait constamment…
Dans ce blog, je vous ferai part de ce que peut donner concrètement une consultation avec un très jeune bébé à qui l’on donne la parole grâce à une approche corporelle toute simple qui se nomme P.A.B. (trois lettres qui signifient « Parole au Bébé »). Pour la mettre au point, je me suis inspirée du test musculaire propre à la Kinésiologie Appliquée, discipline dans laquelle j’ai été formée. Le «cas» que j’ai choisi aujourd’hui de vous présenter concerne Adélaïde qui pleurait constamment. Voici son histoire telle qu’elle-même a pu nous la raconter dans mon bureau…
Pourquoi pleure-t-elle...
Marc et Michèle arrivent à mon bureau avec Adélaïde, leur fille de trois mois. Ils cherchent désespérément à comprendre pourquoi elle pleure tant, jour et nuit. Le médecin n’a rien trouvé d’anormal au niveau physique, mais cela ne les a pas pour autant rassurés. Les amis et la famille accusent les coliques... Ils ont «tout essayé». Grâce à la PAB®, la Sagesse d’Adélaïde nous a fait faire le tour, en deux rencontres, des différents éléments de réponse qui expliquent ses pleurs.
Un élément de réponse psycho-émotionnelle…
En tout premier lieu, Adélaïde nous fait part d’une tristesse qui l’habite. «Je me sens abandonnée par ma mère», nous dit-elle par l’entremise du test de la réponse musculaire. Adélaïde ajoute également que c’est surtout une pensée qui la tourmente. Elle a conclu que « si ma mère m’a abandonnée, c’est que je ne suis pas digne d’être aimée d’elle. »
Au niveau historique…
Pour mieux comprendre l’origine de ce sentiment d’abandon et de cette pensé d’indignité, nous faisons une petite escapade dans son passé, passé très proche dans son cas puisque ce sentiment d’abandon a surgi au moment où Adélaïde et sa mère ont dû être séparées immédiatement après l’accouchement à cause d’un très grave problème de santé chez Michèle qui a même dû être hospitalisée pendant trois longues semaines à frôler la mort de près. C’est Marc, nouveau papa, qui s’est occupé du nouveau-né à la maison secondé par les membres des deux familles.
Rappel d’abandon...
Durant la rencontre, Michèle prend conscience qu’elle-même s’est sentie abandonnée par sa propre mère décédée immédiatement après l’accouchement. On comprend mieux alors comment les pleurs d’Adélaïde se font le porte-parole de ce très ancien sentiment de tristesse et d’abandon vécu par Michèle-nouveau-né. Il est courant que des blessures vécues autour de la naissance ou durant la petite enfance ressurgissent au moment où notre propre enfant atteint ce même âge. Bien souvent, la situation remet en scène notre souffrance pour enfin lui donner l’occasion de remonter à la conscience et de guérir enfin jusqu’à la racine.
De très anciennes larmes...
Pour apaiser les pleurs d’Adélaïde, il est essentiel que sa mère sèche les larmes encore présentes dans son propre cœur de bébé nouveau-né qui s’est senti abandonné il y a plus de trente ans. Pour ce faire, Michèle a besoin de donner du sens à sa peine: «Pourquoi ai-je été abandonnée par ma mère?» La sagesse de sa conscience répond : «Pour venir guérir ma faible estime personnelle» avec laquelle elle est arrivée au monde avant même sa conception.
Je suis digne...
Mais comment guérir? En prenant conscience d’une vérité essentielle pour elle, une vérité qui touche toutes les sphères de sa vie, tant au niveau personnel, maternel, social que professionnel. La Sagesse de son être exprime cette vérité ainsi : «Je suis digne d’être aimée. Si ma mère est partie, ce n’est pas pour se séparer de moi. Je ne suis pas la cause de son départ, ni durant l’accouchement ni après.» Mettre enfin en mots le sens de la séparation précoce d’avec sa mère a pour Michèle un effet guérisseur immédiat sur sa tristesse, et quelques larmes viennent parfaire le travail de nettoyage, secondées par un élixir floral que Michèle et Adélaïde prendront pendant quelques mois.
Culpabilité ou collaboration?
Lorsque la Conscience d’un enfant nous fait savoir qu’il a hérité d’une blessure de l’un de ses parents (héritage que l’on nomme «legs transgénérationnel»), celui-ci se sent généralement coupable. Il est alors essentiel de transformer notre regard sur cette réalité pour permettre au couple parent-enfant de guérir ensemble. La culpabilité entrave les forces de guérison. Au lieu de voir cette blessure léguée comme un cadeau empoisonné, j’invite les parents à la regarder comme une occasion de travail en équipe dont tous les co-équipiers ont choisi le thème conjointement. Donc il n’y a ni victime, ni bourreau!
Outil de croissance...
Adélaïde nous l’a confirmé : elle a accepté ce cadeau avec tout ce qu’il comporte et en a fait son outil de travail et de croissance pour venir consolider l’apprentissage de l’amour et de l’estime d’elle-même. Adélaïde et sa mère ne sont pas liées comme un bourreau à sa victime. Si Adélaïde a accepté de contacter la souffrance de sa mère et de la faire sienne, c’est pour la métamorphoser en élan de guérison, pour l’une comme pour l’autre. En la choisissant comme mère, Adélaïde a accepté ce mandat de grandir en la compagnie de Michèle et, par le fait même, de lui permettre de croître également grâce à elle. Quelle merveilleuse complicité!
Magnifique collaboration...
Les liens de cœur et d’âme entre parents et enfants prennent souvent la forme d’une très profonde collaboration bien que pas toujours consciente ni confortable. La reconnaître au lieu de se blâmer en vain permet la croissance de tous les membres de la famille et remet en circulation les forces vitales de la guérison. Peu de bébés perdent leur mère suite à l’accouchement et vous ne rencontrerez heureusement pas exactement les mêmes souffrances que Michèle, Marc et la petite Adélaïde, mais chacun de nous portons des blessures en attente de guérison. Si votre bébé présente un symptôme, peut-être est-il en train de vous parler… de vous?
Des bébés porte-parole...
Bien avant l’âge des mots, les tout-petits s’expriment. De toutes sortes de façons. Avec le temps, les chercheurs en apprennent plus sur le monde intérieur de la petite-enfance. De mon côté, ce sont les bébés qui m’en apprennent le plus. Leur Sagesse m’a enseigné que parfois nos enfants parlent à notre place. Ils adoptent alors la fonction de miroir et se font ainsi le porte-parole de nos blessures profondes. Par leurs symptômes, leurs comportements, leurs pleurs, ils pointent du doigt ces souffrances en nous, la plupart du temps inconscientes, qui ont besoin d’être écoutées, entendues, comprises, soignées, guéries et qui ne l’ont jamais été faute de temps, parce qu’on pensait qu’elles s’étaient apaisées toutes seules ou tout simplement pour survivre à la douleur en les enterrant. Mais quand le temps de guérir survient enfin, un «remède» se présente. Pour sécher nos pleurs, l’enfant travaille en équipe avec nous. Pour sécher les pleurs de nos enfants, il faut parfois d’abord sécher les nôtres. Et quand l’un guérit, l’autre le suit bien souvent…
Adélaïde qui pleurait constamment…
Dans ce blog, je vous ferai part de ce que peut donner concrètement une consultation avec un très jeune bébé à qui l’on donne la parole grâce à une approche corporelle toute simple qui se nomme P.A.B. (trois lettres qui signifient « Parole au Bébé »). Pour la mettre au point, je me suis inspirée du test musculaire propre à la Kinésiologie Appliquée, discipline dans laquelle j’ai été formée. Le «cas» que j’ai choisi aujourd’hui de vous présenter concerne Adélaïde qui pleurait constamment. Voici son histoire telle qu’elle-même a pu nous la raconter dans mon bureau…
Pourquoi pleure-t-elle...
Marc et Michèle arrivent à mon bureau avec Adélaïde, leur fille de trois mois. Ils cherchent désespérément à comprendre pourquoi elle pleure tant, jour et nuit. Le médecin n’a rien trouvé d’anormal au niveau physique, mais cela ne les a pas pour autant rassurés. Les amis et la famille accusent les coliques... Ils ont «tout essayé». Grâce à la PAB®, la Sagesse d’Adélaïde nous a fait faire le tour, en deux rencontres, des différents éléments de réponse qui expliquent ses pleurs.
Un élément de réponse psycho-émotionnelle…
En tout premier lieu, Adélaïde nous fait part d’une tristesse qui l’habite. «Je me sens abandonnée par ma mère», nous dit-elle par l’entremise du test de la réponse musculaire. Adélaïde ajoute également que c’est surtout une pensée qui la tourmente. Elle a conclu que « si ma mère m’a abandonnée, c’est que je ne suis pas digne d’être aimée d’elle. »
Au niveau historique…
Pour mieux comprendre l’origine de ce sentiment d’abandon et de cette pensé d’indignité, nous faisons une petite escapade dans son passé, passé très proche dans son cas puisque ce sentiment d’abandon a surgi au moment où Adélaïde et sa mère ont dû être séparées immédiatement après l’accouchement à cause d’un très grave problème de santé chez Michèle qui a même dû être hospitalisée pendant trois longues semaines à frôler la mort de près. C’est Marc, nouveau papa, qui s’est occupé du nouveau-né à la maison secondé par les membres des deux familles.
Rappel d’abandon...
Durant la rencontre, Michèle prend conscience qu’elle-même s’est sentie abandonnée par sa propre mère décédée immédiatement après l’accouchement. On comprend mieux alors comment les pleurs d’Adélaïde se font le porte-parole de ce très ancien sentiment de tristesse et d’abandon vécu par Michèle-nouveau-né. Il est courant que des blessures vécues autour de la naissance ou durant la petite enfance ressurgissent au moment où notre propre enfant atteint ce même âge. Bien souvent, la situation remet en scène notre souffrance pour enfin lui donner l’occasion de remonter à la conscience et de guérir enfin jusqu’à la racine.
De très anciennes larmes...
Pour apaiser les pleurs d’Adélaïde, il est essentiel que sa mère sèche les larmes encore présentes dans son propre cœur de bébé nouveau-né qui s’est senti abandonné il y a plus de trente ans. Pour ce faire, Michèle a besoin de donner du sens à sa peine: «Pourquoi ai-je été abandonnée par ma mère?» La sagesse de sa conscience répond : «Pour venir guérir ma faible estime personnelle» avec laquelle elle est arrivée au monde avant même sa conception.
Je suis digne...
Mais comment guérir? En prenant conscience d’une vérité essentielle pour elle, une vérité qui touche toutes les sphères de sa vie, tant au niveau personnel, maternel, social que professionnel. La Sagesse de son être exprime cette vérité ainsi : «Je suis digne d’être aimée. Si ma mère est partie, ce n’est pas pour se séparer de moi. Je ne suis pas la cause de son départ, ni durant l’accouchement ni après.» Mettre enfin en mots le sens de la séparation précoce d’avec sa mère a pour Michèle un effet guérisseur immédiat sur sa tristesse, et quelques larmes viennent parfaire le travail de nettoyage, secondées par un élixir floral que Michèle et Adélaïde prendront pendant quelques mois.
Culpabilité ou collaboration?
Lorsque la Conscience d’un enfant nous fait savoir qu’il a hérité d’une blessure de l’un de ses parents (héritage que l’on nomme «legs transgénérationnel»), celui-ci se sent généralement coupable. Il est alors essentiel de transformer notre regard sur cette réalité pour permettre au couple parent-enfant de guérir ensemble. La culpabilité entrave les forces de guérison. Au lieu de voir cette blessure léguée comme un cadeau empoisonné, j’invite les parents à la regarder comme une occasion de travail en équipe dont tous les co-équipiers ont choisi le thème conjointement. Donc il n’y a ni victime, ni bourreau!
Outil de croissance...
Adélaïde nous l’a confirmé : elle a accepté ce cadeau avec tout ce qu’il comporte et en a fait son outil de travail et de croissance pour venir consolider l’apprentissage de l’amour et de l’estime d’elle-même. Adélaïde et sa mère ne sont pas liées comme un bourreau à sa victime. Si Adélaïde a accepté de contacter la souffrance de sa mère et de la faire sienne, c’est pour la métamorphoser en élan de guérison, pour l’une comme pour l’autre. En la choisissant comme mère, Adélaïde a accepté ce mandat de grandir en la compagnie de Michèle et, par le fait même, de lui permettre de croître également grâce à elle. Quelle merveilleuse complicité!
Magnifique collaboration...
Les liens de cœur et d’âme entre parents et enfants prennent souvent la forme d’une très profonde collaboration bien que pas toujours consciente ni confortable. La reconnaître au lieu de se blâmer en vain permet la croissance de tous les membres de la famille et remet en circulation les forces vitales de la guérison. Peu de bébés perdent leur mère suite à l’accouchement et vous ne rencontrerez heureusement pas exactement les mêmes souffrances que Michèle, Marc et la petite Adélaïde, mais chacun de nous portons des blessures en attente de guérison. Si votre bébé présente un symptôme, peut-être est-il en train de vous parler… de vous?