L'histoire de Maryelle qui apprenait à cohabiter avec son bébé
Chaque femme est unique, chaque femme enceinte l’est également, mais les statistiques parlent elles aussi. Elles disent que la grossesse influence la flore bactérienne vaginale : soit elle réveille les candidoses (vaginites), soit elle les endort. Pourtant, un simple changement hormonal, bien qu’il soit majeur, n’explique pas tout. Cherchons plus loin et surtout cherchons mieux. Cherchons «derrière» ce symptôme ce qui s’y cache. Parce qu’il s’y cache bien des choses...
Rien à faire...
Essayons de comprendre de façon à avancer au-delà de la simple suppression du symptôme physique. Si on explique la présence de l’infection uniquement par la fluctuation hormonale, on risque surtout de se sentir impuissante : « Rien à faire, c’est les hormones! » Combien de femmes enceintes -ou leur compagnon- le disent après avoir été la proie d’un épisode particulièrement intense de grande sensibilité inexplicable, de pleurs «sans raison» ou de saute d’humeur inconsidérée? Mais bien que vous en souffriez, vous n’en êtes pas pour autant leur otage. Vous pouvez rapatrier votre pouvoir personnel en comprenant mieux les divers éléments (qui peuvent être physique, psychologique, émotionnel, transgénérationnel, existentiel, spirituel, relationnel, énergétique, etc.) qui expliquent cette candidose (ou tout autre symptôme typique de femme enceinte).
Un grand changement...
Peu après l’annonce de la conception (« Je suis enceinte! »), peut-être vous êtes-vous dit que rien ne sera plus jamais comme avant. Pour certaines, c’est l’espoir : « Ma vie va enfin changer! » Ainsi, Chantal pense que le pénible sentiment de solitude qui l’habite depuis toujours va enfin disparaître avec l’arrivée d’un bébé, mais quelques semaines plus tard, elle se sent envahie par cette présence et étouffe. Pour d’autres, c’est plus ou moins consternant dès le début. Ainsi, ce changement fait peur à Louise. Bien qu’elle ait ardemment souhaité concevoir cet enfant depuis des années, devant le fait accompli elle craint pour sa liberté chèrement acquise : « Je me sens prisonnière. »
Confrontation avec la réalité...
Ainsi, le ventre commençant à s’arrondir, la grossesse devient plus évidente, et ce qui n’était qu’un rêve à contempler de loin se révèle dans toute sa nature concrète. Plongée dedans, des détails moins idylliques commencent à pointer leur nez. C’est la nécessaire confrontation à la réalité tangible. Alors, quelques maux et inconforts physiques apparaissent, des besoins du cœur aussi qui demandent, par leur intensité, qu’on tienne compte d’eux en toute priorité. « Plusieurs malaises de grossesse gagnent à être explorés plus loin que dans leur manifestation physique. Se donner accès à leurs aspects émotifs est parfois un exercice très fécond de prise de conscience. Nous sommes des êtres capables d’émotions complexes et celles qui sont plus difficiles à accepter doivent quelques fois se manifester par le corps. »1
L’histoire de Maryelle...
Pour mieux illustrer tout ceci, je vous présente un exemple concret : Maryelle se présente à mon bureau, enceinte de 23 semaines, elle souffre d’une vaginite depuis le début de sa grossesse que ni les crèmes médicamenteuses offertes en vente libre ni le traitement plus poussé de son médecin n’ont pu éliminer de façon définitive. De plus, elle est terriblement angoissée et fait de l’insomnie. C’est pourquoi elle a pris rendez-vous avec moi, en PAB®, pour mieux comprendre ce qui est en train de se jouer dans son corps, dans sa tête et dans son cœur. La PAB® (qui signifie tout simplement «Parole Au Bébé») est une approche globale, douce, non invasive et sans effet secondaire qui nous permet d’interroger la Conscience de l’Être entier et de traduire ses réponses d’une façon très précise. Cette technique -qui est à la fois physique et énergétique- ne nécessite aucun don particulier (mais une solide formation et de la pratique). Cette rencontre nous a permis de mieux comprendre et identifier les éléments majeurs à la racine de ses maux.
Une notion de territoire...
Les infections parasitaires sont souvent apparentées à une notion d’envahissement du Territoire, mais cette seule information n’est pas suffisante pour permettre à Maryelle de guérir. Pourtant, cela fait du sens pour elle. Un vrai bébé grandit en elle, dans son ventre, en plein cœur de ce qui est le plus intime en elle, son utérus. Cet enfant fait de plus en plus sa place dans le corps de sa mère et Maryelle constate que sa présence se répercute dans toute sa vie et pas toujours d’une façon douce et confortable. Elle ressent intensément qu’elle cohabite difficilement avec son bébé, son corps est devenu un territoire envahi et menacé. Elle me dit même qu’elle se sent utilisée. En entrant dans mon bureau, Maryelle n’était pas consciente de tous ces sentiments qui se bousculaient en elle -elle en a pris peu à peu consciente en dialoguant avec moi et avec la Sagesse de son Être- c’est pourquoi son corps parlait pour elle, essayant de la mettre au courant de ses sentiments, ses perceptions, ses croyances, etc.
Prendre conscience…
Durant notre rencontre, la Sagesse de Maryelle précise que, pour guérir de sa vaginite, une prise de conscience serait la bienvenue. Dans son état d’esprit actuel, devenir mère consiste carrément à « disparaître pour donner toute la place à mon enfant ». Prendre conscience de cette dynamique met en évidence une partie de son inconfort et son âme corrige aussitôt : « Être mère, c’est être le guide de mon enfant. ». Dorénavant, Maryelle essaiera de concevoir autrement son rôle auprès de son enfant. Ce qui freinait son amour naissant pour son bébé était une vieille pensée familiale inconsciente transmise de mères en filles depuis quatre générations qu’elle vient de désamorcer en permettant enfin à la Sagesse de son être de la nommer.
La peur d’être aimée...
Son enfant qui grandit en elle réveille aussi sa peur d’être aimée, synonyme pour elle d’être utilisée comme elle l’a été par sa mère souffrant de solitude. Bien des gens confondent amour et fusion, maternité et sacrifice personnel, mais l’amour, le véritable amour, qu’il soit maternel ou autre, ne demande pas que l’on disparaisse au profit de l’autre. L’amour bien vécu fait grandir tous ceux qu’il touche. L’amour ne sacrifie personne et ne demande à personne de se sacrifier. Il est possible et souhaitable de devenir mère sans perdre de vue ses propres besoins personnels. Comme le dit Maryelle en fin de rencontre : « Une mère c’est comme un frigidaire : s’il est vide, il ne peut nourrir personne. »
Des actions concrètes...
Sur le plan physique, l’intelligence innée de son corps envisage plusieurs actions concrètes : Maryelle est invitée à éliminer certains ingrédients de ses menus, ceux qui nourrissaient le candida (sucre, champignons, certains fruits, certaines céréales et légumes, etc.) Toujours grâce au test de la réponse musculaire propre à la Kinésiologie Appliquée qui nous met en contact avec la sagesse innée de son corps, nous précisons quel traitement doux à base de plantes respectueuses à la fois de sa grossesse et du fœtus, pourra nettoyer son système digestif de toute trace de candida. De plus, un mélange d’huiles essentielles en application locale viendra la soulager en attendant les résultats du nettoyage en profondeur. Enfin, Maryelle privilégiera le port de sous-vêtements exclusivement de coton, blancs, évitera les collants de nylon et les pantalons serrés en fibres synthétiques.
Une suite plus sereine...
En osant jeter un coup d’œil sur ce qui l’habite, Maryelle a non seulement guéri sa candidose, apaisé son cœur et ses nuits, mais elle a également offert un nid plus serein à son bébé pour la suite de sa gestation. Être enceinte, ce n’est pas porter un bébé, c’est le fabriquer cellule après cellule avec tout notre être et c’est aussi croître en même temps que lui. C’est apprendre à aimer et à… s’aimer. Il est bien vrai que «chaque maternité constitue une étape de croissance. En ayant le goût d’apprendre, vous en sortirez grandis!»2
-------
Notes:
1) Isabelle Brabant, Une naissance heureuse.
2) Isabelle Brabant, Une naissance heureuse.
Rien à faire...
Essayons de comprendre de façon à avancer au-delà de la simple suppression du symptôme physique. Si on explique la présence de l’infection uniquement par la fluctuation hormonale, on risque surtout de se sentir impuissante : « Rien à faire, c’est les hormones! » Combien de femmes enceintes -ou leur compagnon- le disent après avoir été la proie d’un épisode particulièrement intense de grande sensibilité inexplicable, de pleurs «sans raison» ou de saute d’humeur inconsidérée? Mais bien que vous en souffriez, vous n’en êtes pas pour autant leur otage. Vous pouvez rapatrier votre pouvoir personnel en comprenant mieux les divers éléments (qui peuvent être physique, psychologique, émotionnel, transgénérationnel, existentiel, spirituel, relationnel, énergétique, etc.) qui expliquent cette candidose (ou tout autre symptôme typique de femme enceinte).
Un grand changement...
Peu après l’annonce de la conception (« Je suis enceinte! »), peut-être vous êtes-vous dit que rien ne sera plus jamais comme avant. Pour certaines, c’est l’espoir : « Ma vie va enfin changer! » Ainsi, Chantal pense que le pénible sentiment de solitude qui l’habite depuis toujours va enfin disparaître avec l’arrivée d’un bébé, mais quelques semaines plus tard, elle se sent envahie par cette présence et étouffe. Pour d’autres, c’est plus ou moins consternant dès le début. Ainsi, ce changement fait peur à Louise. Bien qu’elle ait ardemment souhaité concevoir cet enfant depuis des années, devant le fait accompli elle craint pour sa liberté chèrement acquise : « Je me sens prisonnière. »
Confrontation avec la réalité...
Ainsi, le ventre commençant à s’arrondir, la grossesse devient plus évidente, et ce qui n’était qu’un rêve à contempler de loin se révèle dans toute sa nature concrète. Plongée dedans, des détails moins idylliques commencent à pointer leur nez. C’est la nécessaire confrontation à la réalité tangible. Alors, quelques maux et inconforts physiques apparaissent, des besoins du cœur aussi qui demandent, par leur intensité, qu’on tienne compte d’eux en toute priorité. « Plusieurs malaises de grossesse gagnent à être explorés plus loin que dans leur manifestation physique. Se donner accès à leurs aspects émotifs est parfois un exercice très fécond de prise de conscience. Nous sommes des êtres capables d’émotions complexes et celles qui sont plus difficiles à accepter doivent quelques fois se manifester par le corps. »1
L’histoire de Maryelle...
Pour mieux illustrer tout ceci, je vous présente un exemple concret : Maryelle se présente à mon bureau, enceinte de 23 semaines, elle souffre d’une vaginite depuis le début de sa grossesse que ni les crèmes médicamenteuses offertes en vente libre ni le traitement plus poussé de son médecin n’ont pu éliminer de façon définitive. De plus, elle est terriblement angoissée et fait de l’insomnie. C’est pourquoi elle a pris rendez-vous avec moi, en PAB®, pour mieux comprendre ce qui est en train de se jouer dans son corps, dans sa tête et dans son cœur. La PAB® (qui signifie tout simplement «Parole Au Bébé») est une approche globale, douce, non invasive et sans effet secondaire qui nous permet d’interroger la Conscience de l’Être entier et de traduire ses réponses d’une façon très précise. Cette technique -qui est à la fois physique et énergétique- ne nécessite aucun don particulier (mais une solide formation et de la pratique). Cette rencontre nous a permis de mieux comprendre et identifier les éléments majeurs à la racine de ses maux.
Une notion de territoire...
Les infections parasitaires sont souvent apparentées à une notion d’envahissement du Territoire, mais cette seule information n’est pas suffisante pour permettre à Maryelle de guérir. Pourtant, cela fait du sens pour elle. Un vrai bébé grandit en elle, dans son ventre, en plein cœur de ce qui est le plus intime en elle, son utérus. Cet enfant fait de plus en plus sa place dans le corps de sa mère et Maryelle constate que sa présence se répercute dans toute sa vie et pas toujours d’une façon douce et confortable. Elle ressent intensément qu’elle cohabite difficilement avec son bébé, son corps est devenu un territoire envahi et menacé. Elle me dit même qu’elle se sent utilisée. En entrant dans mon bureau, Maryelle n’était pas consciente de tous ces sentiments qui se bousculaient en elle -elle en a pris peu à peu consciente en dialoguant avec moi et avec la Sagesse de son Être- c’est pourquoi son corps parlait pour elle, essayant de la mettre au courant de ses sentiments, ses perceptions, ses croyances, etc.
Prendre conscience…
Durant notre rencontre, la Sagesse de Maryelle précise que, pour guérir de sa vaginite, une prise de conscience serait la bienvenue. Dans son état d’esprit actuel, devenir mère consiste carrément à « disparaître pour donner toute la place à mon enfant ». Prendre conscience de cette dynamique met en évidence une partie de son inconfort et son âme corrige aussitôt : « Être mère, c’est être le guide de mon enfant. ». Dorénavant, Maryelle essaiera de concevoir autrement son rôle auprès de son enfant. Ce qui freinait son amour naissant pour son bébé était une vieille pensée familiale inconsciente transmise de mères en filles depuis quatre générations qu’elle vient de désamorcer en permettant enfin à la Sagesse de son être de la nommer.
La peur d’être aimée...
Son enfant qui grandit en elle réveille aussi sa peur d’être aimée, synonyme pour elle d’être utilisée comme elle l’a été par sa mère souffrant de solitude. Bien des gens confondent amour et fusion, maternité et sacrifice personnel, mais l’amour, le véritable amour, qu’il soit maternel ou autre, ne demande pas que l’on disparaisse au profit de l’autre. L’amour bien vécu fait grandir tous ceux qu’il touche. L’amour ne sacrifie personne et ne demande à personne de se sacrifier. Il est possible et souhaitable de devenir mère sans perdre de vue ses propres besoins personnels. Comme le dit Maryelle en fin de rencontre : « Une mère c’est comme un frigidaire : s’il est vide, il ne peut nourrir personne. »
Des actions concrètes...
Sur le plan physique, l’intelligence innée de son corps envisage plusieurs actions concrètes : Maryelle est invitée à éliminer certains ingrédients de ses menus, ceux qui nourrissaient le candida (sucre, champignons, certains fruits, certaines céréales et légumes, etc.) Toujours grâce au test de la réponse musculaire propre à la Kinésiologie Appliquée qui nous met en contact avec la sagesse innée de son corps, nous précisons quel traitement doux à base de plantes respectueuses à la fois de sa grossesse et du fœtus, pourra nettoyer son système digestif de toute trace de candida. De plus, un mélange d’huiles essentielles en application locale viendra la soulager en attendant les résultats du nettoyage en profondeur. Enfin, Maryelle privilégiera le port de sous-vêtements exclusivement de coton, blancs, évitera les collants de nylon et les pantalons serrés en fibres synthétiques.
Une suite plus sereine...
En osant jeter un coup d’œil sur ce qui l’habite, Maryelle a non seulement guéri sa candidose, apaisé son cœur et ses nuits, mais elle a également offert un nid plus serein à son bébé pour la suite de sa gestation. Être enceinte, ce n’est pas porter un bébé, c’est le fabriquer cellule après cellule avec tout notre être et c’est aussi croître en même temps que lui. C’est apprendre à aimer et à… s’aimer. Il est bien vrai que «chaque maternité constitue une étape de croissance. En ayant le goût d’apprendre, vous en sortirez grandis!»2
-------
Notes:
1) Isabelle Brabant, Une naissance heureuse.
2) Isabelle Brabant, Une naissance heureuse.