L'histoire de Waldo devenu subitement "velcro"
(ou le sixième sens de votre bébé)
« Prends exemple sur moi » disait le patriarche à son fils au début du siècle. Quelques décennies plus tard, ce principe parental s’est transformé en « Écoute ce que je te dis, pas ce que je fais ». Aujourd’hui, on prend conscience que ce qui porte réellement le message des parents n’est ni l’exemple ni la parole, mais le ressenti.
Vous enseignez qui vous êtes...
Ceci signifie que ce qui habite votre cœur et vos pensées -même celles qui sont inconscientes- aura une influence primordiale sur le développement de votre enfant même si rien n’est exprimé (à voix haute ou en comportements) par vous, volontairement ou consciemment. Autrement dit, vous enseignez qui vous êtes et non ce que vous croyez ou voulez donner comme éducation. «L’être» prime donc sur le faire, l’avoir ou le dire. Contrairement à notre comportement ou à nos paroles que l’on peut, dans une certaine mesure, choisir et contrôler, l’influence de notre vie intérieure sur notre enfant passe la plupart du temps inaperçue, à la fois de notre part et de l’enfant.
Transmettre…
On donne à notre enfant tout un lot de bagage dont nous ne sommes pas conscients. Cette transmission se fait de cœur à cœur, d‘âme à âme, certains disent de cerveau à cerveau. On peut ainsi transmettre à notre insu une peur (la peur des hommes), une attitude (la timidité), une quête (réussir à prendre sa place), une blessure (l’abandon), une révolte (être utilisé), une culpabilité (attirer l’attention sur soi), une angoisse (voir mourir son enfant), un sentiment d’injustice ou d’impuissance (ne pas réussir à rendre maman heureuse), etc. Certaines transmissions remontent même à quelques générations en amont affectant plusieurs membres d’une même famille pendant des décennies.
Mais, bonne nouvelle, votre enfant n’est pas complètement passif : il a la capacité de réagir à votre souffrances inconscientes en vous envoyant des signaux d’alarme pour vous permettre d’en prendre conscience. Votre défi, à vous parents, consiste à écouter, entendre et comprendre le message puis identifier l’action juste qui épousera les besoins de votre enfant en harmonie avec les vôtres. À l’origine du malaise, on trouve presque toujours un évènement. C’est en le dénichant que l’on peut travailler sur la cause profonde du symptôme... pour faire place à la paix, la liberté, la joie, la sérénité.
L’histoire de Waldo…
Voici un exemple tiré d’une consultation à mon bureau. Je souhaite vous montrer la puissance de ressenti chez le bébé et l’impact de ses pensées. Mais oui! Les bébés ont des pensées. Voyez...
Aimée, nouvelle maman, se présente à mon bureau avec son fils Waldo, beau bébé joufflu... cramponné à elle de toutes ses forces. Les sourcils froncésdu nourrisson nous disent clairement qu’il est inquiet. Mais de quoi? Aimée ne le sait pas, mais elle me dit que son fils âgé de cinq mois ne dort plus depuis quelques semaines, lui qui faisait ses nuits dès l’âge de dix jours. Il reste maintenant collé à elle jour et nuit et hurle dès qu’elle le pose... ce que je constate quelques instants plus tard lorsqu’elle enlève son manteau! Je me suis donc empressée de donner la parole à Waldo ou plutôt à la Sagesse de son Être, grâce à la PAB® (qui signifie tout simplement Parole Au Bébé) approche que j’ai mise au point en m’inspirant du test musculaire propre à la Kinésiologie Appliquée, discipline dans laquelle j’ai été formée. Cette technique à la fois physique et énergétique nous a permis d’interroger cette Ultra-conscience de Waldo qui sait tout de nous peu importe notre âge. Voici donc l’explication de Waldo selon son propre point de vue.
La peur d’être abandonné…
Dès le début de notre rencontre, Waldo confirme être très inquiet. L’intelligence innée du bébé nous dit qu’une peur est bien présente : « J’ai peur que maman nous abandonne ». Aimée n’y comprend rien. En entendant cela, elle s’exclame: « Mais je l’aime! Je ne veux pas l’abandonner! » Alors, d’ou cela vient-il donc? La Sagesse de Waldo précise qu’un évènement récent est à l’origine de cette peur. L’Intelligence innée de son Être nous l’explique. Cela s’est passé dans l’avion qui a ramené au Québec la petite famille composée d’Aimée, Waldo, son frère aîné et leur père. Ils revenaient de vacances prises dans un pays chaud. C’était la mi-mars; du hublot de l’avion, Aimée voyait la terre du Québec, grise et couverte de neige. Elle imaginait sans peine le froid qui les accueillerait à leur sortie de l’aéroport et la slush (gadoue, neige fondante mêlée de boue) dans laquelle elle allait devoir patauger pendant encore plusieurs semaines.
Nostalgie...
Dans son pays, les arbres porteraient déjà des fleurs! Soudain, dans cet avion, elle n’en peut plus. Elle en a assez de l’hiver et du froid qui durent ici, au Québec, si longtemps. Elle aspire de tout son cœur à retourner «chez elle». Aimée a vécu toute sa vie dans un pays chaud; c’est une fille du soleil. Sa peau toute dorée signe son besoin de chaleur et de lumière, et depuis deux ans qu’ils habitent au Québec elle supporte difficilement le froid de l’hiver au point de lui faire remettre en question son séjour qui devait durer encore quelques années. À cette étape-ci de notre rencontre, j’ai demandé àAimée où était Waldo et ce qu’il faisait pendant qu’elle vivait intensément cette nostalgie de « son chez elle ».
- « Bien... il était tout simplement endormi dans mes bras. Il a été très tranquille tout le long du voyage. Pas de problème du tout. Il a été sage. Il a tété une fois ou deux et s’est aussitôt rendormi. Son père s’amusait avec son frère devant nous. »
Le tout premier sens…
C’est à cette étape de la consultation que le jour commence à se faire pour moi sur ce mystérieux sentiment d’abandon qui affecte tant Waldo. Pour comprendre la peur de Waldo, il faut savoir que le mode de communication de tous les bébés est le ressenti. C’est la faculté première qui lui permet de connaître, de se relier, d’apprendre, de s’adapter et de communiquer avec son nouvel environnement et avec ceux qu’il côtoie. Ce sens est primordial chez le bébé (et ce bien avant sa naissance). Pour nous les adultes, communiquer se fait principalement par des mots, ceux que l’on dit et ceux que l’on écoute. On obtient beaucoup d’informations également par le sens de la vue, mais très peu par le toucher. Pour ce qui est des deux autres sens, le goût et l’odorat, ils ne nous servent plus ni à communiquer ni à nous relier, du moins pas consciemment.
Un sixième sens...
Il n’en est pas de même pour l’enfant prénatal et le nourrisson. Pour l’enfant en début de vie, le sens qui arrive en fin de liste est la vue et le restera pendant plusieurs mois. Par contre, en tête de liste, il faudrait ajouter un autre sens. Est-ce cela le fameux sixième sens que l’on se plaît parfois à évoquer, celui qui est un peu magique, un mélange d’intuition innée et de sensation physique, qui unit à la fois le cœur, l’âme et la pensée? À mon avis, ce sens-là, c’est tout simplement la faculté de ressentir. Comme l’odorat, ce sens est très présent au début de la vie, mais il s’émousse progressivement en vieillissant. Est-ce faute d’avoir été valorisé, utilisé et reconnu? Peu importe, il ne faut pas juger le sixième sens du bébé d’après le nôtre qui a presque disparu. Que l’enfant soit endormi ne change rien à sa faculté de ressentir. L’exemple de Waldo est ici excellent. Collé pendant plusieurs heures contre sa mère alors en proie à une intense émotion, en étroite connexion avec elle, il a capté son désir de «s’en retourner chez elle». La petite précision qui lui manquait est que sa mère ne se serait jamais séparée de ceux qu’elle aime.
L’émotion à son état pur...
Si on pouvait retrouver la capacité du bébé à ressentir, comme seuls peuvent le faire le bébé in utero et l’enfant tout neuf qui vient de naître, je crois que l’on ne tiendrait pas le coup cinq minutes. On serait époustouflés par l’intensité de l’émotion pure qui est vécue totalement dans l’instant présent sans que le mental ne puisse venir la raisonner ou l’adoucir. Des règles sociales encadrent l’émotion de l’adulte. Le mental la raisonne. L’expérience acquise de la vie nous rassure. La possibilité de réfléchir logiquement nous permet de prendre du recul par la pensée rationnelle. La possibilité d’en discuter avec quelqu’un d’autre nous permet de relativiser. Tout cela manque encore au bébé.
Rassurer...
Dans les jours qui ont suivi, Aimée a rassuré son bébé, lui répétant (surtout en le ressentant bien) que jamais elle ne l’abandonnerait. La connaissance précise de ce qui habitait le cœur de son fils est venue appuyer efficacement ses efforts. La conscience a un tel impact! Cet épisode lui a fait prendre conscience de son besoin réel de retrouver la raison profonde de leur séjour au Québec et ce que signifiait exactement pour elle retourner «chez moi». Rendre conscient un mouvement du cœur et de l’âme permet d’en prendre soin de la façon la plus appropriée, et c’est ce que lui a permis son fils en attirant son attention sur ce besoin de mise au point qu’elle était en train de minimiser. Tous s’en sont sortis gagnants et... les nuits sont maintenant calmes et silencieuses.
Vous enseignez qui vous êtes...
Ceci signifie que ce qui habite votre cœur et vos pensées -même celles qui sont inconscientes- aura une influence primordiale sur le développement de votre enfant même si rien n’est exprimé (à voix haute ou en comportements) par vous, volontairement ou consciemment. Autrement dit, vous enseignez qui vous êtes et non ce que vous croyez ou voulez donner comme éducation. «L’être» prime donc sur le faire, l’avoir ou le dire. Contrairement à notre comportement ou à nos paroles que l’on peut, dans une certaine mesure, choisir et contrôler, l’influence de notre vie intérieure sur notre enfant passe la plupart du temps inaperçue, à la fois de notre part et de l’enfant.
Transmettre…
On donne à notre enfant tout un lot de bagage dont nous ne sommes pas conscients. Cette transmission se fait de cœur à cœur, d‘âme à âme, certains disent de cerveau à cerveau. On peut ainsi transmettre à notre insu une peur (la peur des hommes), une attitude (la timidité), une quête (réussir à prendre sa place), une blessure (l’abandon), une révolte (être utilisé), une culpabilité (attirer l’attention sur soi), une angoisse (voir mourir son enfant), un sentiment d’injustice ou d’impuissance (ne pas réussir à rendre maman heureuse), etc. Certaines transmissions remontent même à quelques générations en amont affectant plusieurs membres d’une même famille pendant des décennies.
Mais, bonne nouvelle, votre enfant n’est pas complètement passif : il a la capacité de réagir à votre souffrances inconscientes en vous envoyant des signaux d’alarme pour vous permettre d’en prendre conscience. Votre défi, à vous parents, consiste à écouter, entendre et comprendre le message puis identifier l’action juste qui épousera les besoins de votre enfant en harmonie avec les vôtres. À l’origine du malaise, on trouve presque toujours un évènement. C’est en le dénichant que l’on peut travailler sur la cause profonde du symptôme... pour faire place à la paix, la liberté, la joie, la sérénité.
L’histoire de Waldo…
Voici un exemple tiré d’une consultation à mon bureau. Je souhaite vous montrer la puissance de ressenti chez le bébé et l’impact de ses pensées. Mais oui! Les bébés ont des pensées. Voyez...
Aimée, nouvelle maman, se présente à mon bureau avec son fils Waldo, beau bébé joufflu... cramponné à elle de toutes ses forces. Les sourcils froncésdu nourrisson nous disent clairement qu’il est inquiet. Mais de quoi? Aimée ne le sait pas, mais elle me dit que son fils âgé de cinq mois ne dort plus depuis quelques semaines, lui qui faisait ses nuits dès l’âge de dix jours. Il reste maintenant collé à elle jour et nuit et hurle dès qu’elle le pose... ce que je constate quelques instants plus tard lorsqu’elle enlève son manteau! Je me suis donc empressée de donner la parole à Waldo ou plutôt à la Sagesse de son Être, grâce à la PAB® (qui signifie tout simplement Parole Au Bébé) approche que j’ai mise au point en m’inspirant du test musculaire propre à la Kinésiologie Appliquée, discipline dans laquelle j’ai été formée. Cette technique à la fois physique et énergétique nous a permis d’interroger cette Ultra-conscience de Waldo qui sait tout de nous peu importe notre âge. Voici donc l’explication de Waldo selon son propre point de vue.
La peur d’être abandonné…
Dès le début de notre rencontre, Waldo confirme être très inquiet. L’intelligence innée du bébé nous dit qu’une peur est bien présente : « J’ai peur que maman nous abandonne ». Aimée n’y comprend rien. En entendant cela, elle s’exclame: « Mais je l’aime! Je ne veux pas l’abandonner! » Alors, d’ou cela vient-il donc? La Sagesse de Waldo précise qu’un évènement récent est à l’origine de cette peur. L’Intelligence innée de son Être nous l’explique. Cela s’est passé dans l’avion qui a ramené au Québec la petite famille composée d’Aimée, Waldo, son frère aîné et leur père. Ils revenaient de vacances prises dans un pays chaud. C’était la mi-mars; du hublot de l’avion, Aimée voyait la terre du Québec, grise et couverte de neige. Elle imaginait sans peine le froid qui les accueillerait à leur sortie de l’aéroport et la slush (gadoue, neige fondante mêlée de boue) dans laquelle elle allait devoir patauger pendant encore plusieurs semaines.
Nostalgie...
Dans son pays, les arbres porteraient déjà des fleurs! Soudain, dans cet avion, elle n’en peut plus. Elle en a assez de l’hiver et du froid qui durent ici, au Québec, si longtemps. Elle aspire de tout son cœur à retourner «chez elle». Aimée a vécu toute sa vie dans un pays chaud; c’est une fille du soleil. Sa peau toute dorée signe son besoin de chaleur et de lumière, et depuis deux ans qu’ils habitent au Québec elle supporte difficilement le froid de l’hiver au point de lui faire remettre en question son séjour qui devait durer encore quelques années. À cette étape-ci de notre rencontre, j’ai demandé àAimée où était Waldo et ce qu’il faisait pendant qu’elle vivait intensément cette nostalgie de « son chez elle ».
- « Bien... il était tout simplement endormi dans mes bras. Il a été très tranquille tout le long du voyage. Pas de problème du tout. Il a été sage. Il a tété une fois ou deux et s’est aussitôt rendormi. Son père s’amusait avec son frère devant nous. »
Le tout premier sens…
C’est à cette étape de la consultation que le jour commence à se faire pour moi sur ce mystérieux sentiment d’abandon qui affecte tant Waldo. Pour comprendre la peur de Waldo, il faut savoir que le mode de communication de tous les bébés est le ressenti. C’est la faculté première qui lui permet de connaître, de se relier, d’apprendre, de s’adapter et de communiquer avec son nouvel environnement et avec ceux qu’il côtoie. Ce sens est primordial chez le bébé (et ce bien avant sa naissance). Pour nous les adultes, communiquer se fait principalement par des mots, ceux que l’on dit et ceux que l’on écoute. On obtient beaucoup d’informations également par le sens de la vue, mais très peu par le toucher. Pour ce qui est des deux autres sens, le goût et l’odorat, ils ne nous servent plus ni à communiquer ni à nous relier, du moins pas consciemment.
Un sixième sens...
Il n’en est pas de même pour l’enfant prénatal et le nourrisson. Pour l’enfant en début de vie, le sens qui arrive en fin de liste est la vue et le restera pendant plusieurs mois. Par contre, en tête de liste, il faudrait ajouter un autre sens. Est-ce cela le fameux sixième sens que l’on se plaît parfois à évoquer, celui qui est un peu magique, un mélange d’intuition innée et de sensation physique, qui unit à la fois le cœur, l’âme et la pensée? À mon avis, ce sens-là, c’est tout simplement la faculté de ressentir. Comme l’odorat, ce sens est très présent au début de la vie, mais il s’émousse progressivement en vieillissant. Est-ce faute d’avoir été valorisé, utilisé et reconnu? Peu importe, il ne faut pas juger le sixième sens du bébé d’après le nôtre qui a presque disparu. Que l’enfant soit endormi ne change rien à sa faculté de ressentir. L’exemple de Waldo est ici excellent. Collé pendant plusieurs heures contre sa mère alors en proie à une intense émotion, en étroite connexion avec elle, il a capté son désir de «s’en retourner chez elle». La petite précision qui lui manquait est que sa mère ne se serait jamais séparée de ceux qu’elle aime.
L’émotion à son état pur...
Si on pouvait retrouver la capacité du bébé à ressentir, comme seuls peuvent le faire le bébé in utero et l’enfant tout neuf qui vient de naître, je crois que l’on ne tiendrait pas le coup cinq minutes. On serait époustouflés par l’intensité de l’émotion pure qui est vécue totalement dans l’instant présent sans que le mental ne puisse venir la raisonner ou l’adoucir. Des règles sociales encadrent l’émotion de l’adulte. Le mental la raisonne. L’expérience acquise de la vie nous rassure. La possibilité de réfléchir logiquement nous permet de prendre du recul par la pensée rationnelle. La possibilité d’en discuter avec quelqu’un d’autre nous permet de relativiser. Tout cela manque encore au bébé.
Rassurer...
Dans les jours qui ont suivi, Aimée a rassuré son bébé, lui répétant (surtout en le ressentant bien) que jamais elle ne l’abandonnerait. La connaissance précise de ce qui habitait le cœur de son fils est venue appuyer efficacement ses efforts. La conscience a un tel impact! Cet épisode lui a fait prendre conscience de son besoin réel de retrouver la raison profonde de leur séjour au Québec et ce que signifiait exactement pour elle retourner «chez moi». Rendre conscient un mouvement du cœur et de l’âme permet d’en prendre soin de la façon la plus appropriée, et c’est ce que lui a permis son fils en attirant son attention sur ce besoin de mise au point qu’elle était en train de minimiser. Tous s’en sont sortis gagnants et... les nuits sont maintenant calmes et silencieuses.