L'histoire des maux de tête de Marie-Claire
(ou ce que son bébé intérieur avait à nous dire)
Dernièrement, le livre Le Secret1 a fait beaucoup parler de lui, mais ce qu’il n’a pas dit c’est que les lois qu’il énonce s’appliquent aussi à l’enfant prénatal et à la femme enceinte. Comment cela?
Naissance sous influence…
En effet, l’un des théorèmes de ce livre, que l’on peut résumer en ces mots « rien n’arrive par accident », est une vérité dont me parlent fréquemment la Conscience des bébés in utero et de leur mère-en-devenir à qui je donne la parole grâce à la PAB®. On considère parfois les problèmes surgis au moment de l’accouchement comme la fatalité, un hasard ou un accident de la Nature, alors qu’ils reflètent très souvent un état intérieur inconscient… Les nombreux témoignages que j’ai reçus des bébés m’ont fait comprendre que les pensées du bébé influencera non seulement le cours de sa gestation, mais également sa façon de se mettre au monde le jour de sa naissance et sa façon d’aborder la vie par la suite. Ces interprétations négatives présentes très tôt au début de sa vie pourront le suivre bien longtemps, comme on a pu le constater chez Marie-Claire dont je vous résume l’histoire…
L’histoire de Marie-Claire…
Marie-Claire est une adulte qui est venue me consulter pour des maux de tête persistants. Avant de venir me rencontrer, elle avait essayé bien d’autres approches -de la médecine classique aux méthodes douces et complémentaires- mais après un répit plus ou moins bref, les céphalées revenaient toujours. Après s’être acharnée pendant des années à vouloir les faire disparaître, elle voulait maintenant se pencher sur les causes profondes. Si je vous parle de Marie-Claire dans un blog dédié au bébé, c’est que son symptôme nous a amenées à explorer sa toute petite enfance et, plus précisément, le jour de sa naissance où les médecins ont dû la sortir du ventre de sa mère au moyen de forceps. Elle est née après un très long travail qui a été difficile parce qu‘elle se présentait dans la position que l’on appelle « en postérieur ».
Le traumatisme en mémoire…
Ce fut un événement traumatisant pour le bébé-naissant qu’elle avait été, et son corps d’adulte en portait encore la marque de différentes façons dont les maux de tête. L’Intelligence de son corps nous a aussi précisé qu’elle a souffert pendant toute sa petite-enfance de ces maux de tête sans que jamais personne ne s’en aperçoive. Un bambin qui a toujours connu de lancinants maux de tête depuis sa naissance ne s’en plaint pas toujours ou bien il cesse d’en « parler » en constatant qu’on ne le comprend pas ou en concluant qu’il n’y a pas de remède. Il peut alors penser que c’est la norme, un état normal chez tous. Il l’associe avec le fait d’être en vie -ou le fait d’avoir un corps physique- et, par la suite, cette perception peut influencer la relation qu’il a avec son corps, avec les autres, avec l’incarnation, avec ses parents, avec l’autorité, etc. De leur côté, les parents ont bien de la difficulté à comprendre la signification de tous les pleurs du nourrisson, et rares sont les médecins qui ne banalisent pas les interventions que l’on fait sur un enfant-naissant, comme les forceps, l’épidurale, la poussée, l’induction du travail, le pitocin prolongé, la césarienne, etc.
Un obstacle insurmontable…
Durant la consultation, le subconscient de Marie-Claire nous a dit que dès le début de sa gestation -et donc bien avant de naître- elle s’était sentie coïncée, emprisonnée et impuissante. Ce sentiment s’était manifesté concrètement le jour de sa naissance. Elle nous a dit s’être sentie privée de ses ressources et incapable de se mettre au monde physiquement, luttant de toutes ses forces contre un obstacle infranchissable. Cet obstacle concret c'étaient les os du bassin de sa mère contre lesquels sa tête s'appuyait dans un angle rendant son passage impossible, du fait de sa mauvaise présentation «en postérieur», mais c’était aussi, intérieurement, un sentiment de la même couleur. Sa naissance difficile -et par le fait même l’accouchement difficile de sa mère- n’avaient pas été un accident, mais la concrétisation de ce que l’Être qu’elle était ressentait depuis le début de son incarnation.
La répétition de la naissance…
Des années plus tard, dans la vingtaine, elle a eu un gros accident de voiture et s’est retrouvée coincée dans la carcasse de métal d’où les pompiers ont dû la sortir au moyen des pinces de désincarcération. La Sagesse de son Être nous a dit que c’était une répétition de sa naissance difficile, de son sentiment d’être coincée et des forceps. En effet, « la loi du psychisme est fondé sur la répétition. C'est pourquoi on a tendance, quand la naissance s'est mal passée, à faire en sorte, involontairement, que cela continue à se mal passer. On "empile" ainsi les expériences négatives. »2
Une belle et grande quête…
Pendant notre rencontre, la grande Sagesse de Marie-Claire a orienté ses efforts pour l'aider à comprendre le sens de sa gestation et de sa naissance traumatiques de même que tous les enjeux sous-jacents. Elle a pris conscience qu’à sa conception, elle portait déjà en elle la pensée de ne pouvoir s’en sortir que par les autres. C'était l'une des quêtes principales qu'elle était venue accomplir dans sa vie, une belle et grande recherche porteuse de guérison à plus d’un point de vue. Nous avons donc travaillé pendant quelques rencontres sur son manque de confiance en elle-même et sur son insécurité, fruit d’un lourd bagage issu de quelques plages de son passé que nous avons aussi explorées. Au fil des rencontres, elle a vu les maux de tête la quitter progressivement. Dans la même foulée, elle a quitté un emploi et un patron qui la sous-estimait et elle s'est enfin décidée à démarrer comme travailleure autonome dans une branche qu’elle rêvait de concrétiser depuis toujours où elle a eu du succès très rapidement.
L’influence de nos croyances…
Ce que l'on croit vraiment, même si l’on n’en est pas conscient, se réalise très souvent: c’est la base du Secret de la loi de l’attraction. Dans la vie, on doit tous traverser des étapes exigeantes, et cela commence pour plusieurs bébés dès la conception. Pendant sa gestation, on peut déjà aider l’enfant qui s’en vient. Lui donner la parole l’aidera à mieux comprendre ce qui lui arrive, ses défis, ses objectifs. On pourra lui faire part de l’état réel de sa situation et corriger certaines conclusions erronées qu’il aurait pu faire. Si les parents ne peuvent éviter certaines souffrances à leur enfant, ils peuvent par contre l’accompagner en comprenant ce qui habite son cœur, sa tête et son âme et ce bien avant sa naissance. Ce dialogue aura pour effet d’alléger son bagage puisque ce que l’on partage avec quelqu’un est toujours moins lourd par la suite…
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Notes:
1) Le Secret, écrit par Rhonda Byrne et publié aux Éditions Un Monde Différent, en 2007.
2) Christophe Massin, Le Grand Livre de la Tendresse, collectif, Albin Michel, 2002, page 59.
Naissance sous influence…
En effet, l’un des théorèmes de ce livre, que l’on peut résumer en ces mots « rien n’arrive par accident », est une vérité dont me parlent fréquemment la Conscience des bébés in utero et de leur mère-en-devenir à qui je donne la parole grâce à la PAB®. On considère parfois les problèmes surgis au moment de l’accouchement comme la fatalité, un hasard ou un accident de la Nature, alors qu’ils reflètent très souvent un état intérieur inconscient… Les nombreux témoignages que j’ai reçus des bébés m’ont fait comprendre que les pensées du bébé influencera non seulement le cours de sa gestation, mais également sa façon de se mettre au monde le jour de sa naissance et sa façon d’aborder la vie par la suite. Ces interprétations négatives présentes très tôt au début de sa vie pourront le suivre bien longtemps, comme on a pu le constater chez Marie-Claire dont je vous résume l’histoire…
L’histoire de Marie-Claire…
Marie-Claire est une adulte qui est venue me consulter pour des maux de tête persistants. Avant de venir me rencontrer, elle avait essayé bien d’autres approches -de la médecine classique aux méthodes douces et complémentaires- mais après un répit plus ou moins bref, les céphalées revenaient toujours. Après s’être acharnée pendant des années à vouloir les faire disparaître, elle voulait maintenant se pencher sur les causes profondes. Si je vous parle de Marie-Claire dans un blog dédié au bébé, c’est que son symptôme nous a amenées à explorer sa toute petite enfance et, plus précisément, le jour de sa naissance où les médecins ont dû la sortir du ventre de sa mère au moyen de forceps. Elle est née après un très long travail qui a été difficile parce qu‘elle se présentait dans la position que l’on appelle « en postérieur ».
Le traumatisme en mémoire…
Ce fut un événement traumatisant pour le bébé-naissant qu’elle avait été, et son corps d’adulte en portait encore la marque de différentes façons dont les maux de tête. L’Intelligence de son corps nous a aussi précisé qu’elle a souffert pendant toute sa petite-enfance de ces maux de tête sans que jamais personne ne s’en aperçoive. Un bambin qui a toujours connu de lancinants maux de tête depuis sa naissance ne s’en plaint pas toujours ou bien il cesse d’en « parler » en constatant qu’on ne le comprend pas ou en concluant qu’il n’y a pas de remède. Il peut alors penser que c’est la norme, un état normal chez tous. Il l’associe avec le fait d’être en vie -ou le fait d’avoir un corps physique- et, par la suite, cette perception peut influencer la relation qu’il a avec son corps, avec les autres, avec l’incarnation, avec ses parents, avec l’autorité, etc. De leur côté, les parents ont bien de la difficulté à comprendre la signification de tous les pleurs du nourrisson, et rares sont les médecins qui ne banalisent pas les interventions que l’on fait sur un enfant-naissant, comme les forceps, l’épidurale, la poussée, l’induction du travail, le pitocin prolongé, la césarienne, etc.
Un obstacle insurmontable…
Durant la consultation, le subconscient de Marie-Claire nous a dit que dès le début de sa gestation -et donc bien avant de naître- elle s’était sentie coïncée, emprisonnée et impuissante. Ce sentiment s’était manifesté concrètement le jour de sa naissance. Elle nous a dit s’être sentie privée de ses ressources et incapable de se mettre au monde physiquement, luttant de toutes ses forces contre un obstacle infranchissable. Cet obstacle concret c'étaient les os du bassin de sa mère contre lesquels sa tête s'appuyait dans un angle rendant son passage impossible, du fait de sa mauvaise présentation «en postérieur», mais c’était aussi, intérieurement, un sentiment de la même couleur. Sa naissance difficile -et par le fait même l’accouchement difficile de sa mère- n’avaient pas été un accident, mais la concrétisation de ce que l’Être qu’elle était ressentait depuis le début de son incarnation.
La répétition de la naissance…
Des années plus tard, dans la vingtaine, elle a eu un gros accident de voiture et s’est retrouvée coincée dans la carcasse de métal d’où les pompiers ont dû la sortir au moyen des pinces de désincarcération. La Sagesse de son Être nous a dit que c’était une répétition de sa naissance difficile, de son sentiment d’être coincée et des forceps. En effet, « la loi du psychisme est fondé sur la répétition. C'est pourquoi on a tendance, quand la naissance s'est mal passée, à faire en sorte, involontairement, que cela continue à se mal passer. On "empile" ainsi les expériences négatives. »2
Une belle et grande quête…
Pendant notre rencontre, la grande Sagesse de Marie-Claire a orienté ses efforts pour l'aider à comprendre le sens de sa gestation et de sa naissance traumatiques de même que tous les enjeux sous-jacents. Elle a pris conscience qu’à sa conception, elle portait déjà en elle la pensée de ne pouvoir s’en sortir que par les autres. C'était l'une des quêtes principales qu'elle était venue accomplir dans sa vie, une belle et grande recherche porteuse de guérison à plus d’un point de vue. Nous avons donc travaillé pendant quelques rencontres sur son manque de confiance en elle-même et sur son insécurité, fruit d’un lourd bagage issu de quelques plages de son passé que nous avons aussi explorées. Au fil des rencontres, elle a vu les maux de tête la quitter progressivement. Dans la même foulée, elle a quitté un emploi et un patron qui la sous-estimait et elle s'est enfin décidée à démarrer comme travailleure autonome dans une branche qu’elle rêvait de concrétiser depuis toujours où elle a eu du succès très rapidement.
L’influence de nos croyances…
Ce que l'on croit vraiment, même si l’on n’en est pas conscient, se réalise très souvent: c’est la base du Secret de la loi de l’attraction. Dans la vie, on doit tous traverser des étapes exigeantes, et cela commence pour plusieurs bébés dès la conception. Pendant sa gestation, on peut déjà aider l’enfant qui s’en vient. Lui donner la parole l’aidera à mieux comprendre ce qui lui arrive, ses défis, ses objectifs. On pourra lui faire part de l’état réel de sa situation et corriger certaines conclusions erronées qu’il aurait pu faire. Si les parents ne peuvent éviter certaines souffrances à leur enfant, ils peuvent par contre l’accompagner en comprenant ce qui habite son cœur, sa tête et son âme et ce bien avant sa naissance. Ce dialogue aura pour effet d’alléger son bagage puisque ce que l’on partage avec quelqu’un est toujours moins lourd par la suite…
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Notes:
1) Le Secret, écrit par Rhonda Byrne et publié aux Éditions Un Monde Différent, en 2007.
2) Christophe Massin, Le Grand Livre de la Tendresse, collectif, Albin Michel, 2002, page 59.