Écoutez votre bébé MAINTENANT!
Quand j'encourage les parents à donner la parole à leur nourrisson avant même l’apparition des mots, certains me demandent pourquoi ne pas tout simplement attendre quelques mois le temps qu'il apprenne à parler. Ma réponse est celle-ci: Parce qu'il en a besoin maintenant! Lorsque l'on souffre, on ne peut tout simplement pas attendre. Ces quelques mois peuvent faire une grosse différence pour le bébé.
L’enfant prénatal ne peut attendre...
L’embryon de dix semaines ne peut pas patienter plusieurs mois pour confier à quel point il est perturbé profondément par la peur et l’insécurité de sa mère au moment où son couple menace de chavirer et que le projet de garder le bébé est remis en question.
Le bébé in utero âgé de deux mois ne peut attendre d'apprendre à parler pour dire son deuil d'avoir perdu son jumeau mort à huit semaines gestationnelles, à l’insu de ses parents et de l’échographie.
Le bébé ne peut attendre...
Le nouveau-né de trois heures n’en peut plus de pleurer sa souffrance d’avoir été arraché à sa mère par une césarienne programmée sans nécessité autre que le confort et l’insécurité des adultes.
Le nouveau-né âgé d'une semaine, sous surveillance vigilante aux soins intensifs, ne peut attendre tous ces mois pour exprimer à quel point sa détresse est grande de vivre ses premières journées de vie seul, loin de sa mère, de son odeur, de sa présence, dans un incubateur.
Le bébé de huit mois ne peut attendre que l'on écoute ses mots pour crier sa peine et son désarroi d'avoir été subitement séparé de sa mère qui vient de recommencer à travailler, séparé de son milieu, de sa maison, lui qui passe maintenant, du jour au lendemain, cinquante heures par semaine à la garderie.
Le bambin de quinze mois ne peut attendre encore que l'on comprenne sa grande anxiété de se sentir impuissant à prendre soin de sa mère dépressive, cette peur qui le réveille plusieurs fois chaque nuit pour vérifier que sa mère est bien toujours en vie.
Le bébé vit l'instant présent...
Dans deux ans, lorsque les mots seront enfin arrivés, l'enfant ne pourra traduire en mots ce qu'il aura ressenti au moment où les mots n'étaient pas là. Deux ans (minimum) c'est bien long pour se sentir enfin entendu, compris et accompagné dans un besoin essentiel. Au bout de tous ces mois, la relation avec les parents aura eu le temps de prendre une couleur où l'empathie et la compassion ne seront plus au rendez-vous.
L'enfant qui souffre ne peut se dire: «Oh, je leur dirai ma peine dans deux ans. D'ici là, je vais patienter et attendre d'apprendre à parler.» Il vit l'instant présent. Et, au présent, il a mal. Il a besoin que ses parents le sachent maintenant pour partager son fardeau. Bien sûr, au bout de deux ans, les parents peuvent «se rattraper» et se mettre à son écoute -et c’est ce qu’ils tâcheront de faire avec bienveillance, mais ce qu'ils se mettront alors à écouter ce seront des mots et ce dont a besoin l'enfant à tout âge, c'est d'être écouté, lui, pas seulement ses mots, mais toute la personne qu‘il est. Non, vraiment, le bébé ne peut pas attendre de parler avec des mots pour qu'on se mette à l‘écouter et à le comprendre.
Écouter au-delà des symptômes physiques...
Un bébé qui souffre le dit habituellement haut et fort, en pleurant, mais parfois ses appels à l'aide peuvent prendre d'autres formes. Son sommeil, sa digestion, son développement, ses comportements parlent aussi pour lui. Quand les mots ne peuvent exprimer ce que le cœur, l’esprit, le cœur et l’âme veulent dire, tout l'enfant y met du sien pour exprimer son malaise.
Le parent et le médecin doivent écouter bien au-delà des symptômes sur le corps et s'en servir pour plonger plus profondément pour entendre aussi des émotions, des sentiments et des «états d'âme» (dans le sens le plus littéral du terme!). Un bébé qui souffre dans son cœur, dans sa tête ou dans son âme ne peut attendre. Ses parents non plus. Combien de médecins leur ont dit «Ça va passer tout seul» ou «le temps va arranger ça"» ou encore «soyez patients»... Et cette attente n'a pas de sens. Elle est intolérable pour tous, autant pour le bébé que pour les parents qui se sentent tellement impuissants.
Les fameuses otites...
Dans les cas d'otites à répétition, des prescriptions d'antibiotique semblent le seul remède en attendant «que les conduits internes grossissent et arrivent à drainer les liquides» comme l’expliquent les médecins. Et pourtant quand on n'attend plus, quand on décide de n'être plus du tout patient et qu'on se met à donner la parole à cette oreille qui essaie de livrer un message, la Sagesse de l'Être révèle des tourments invisibles qui plongent leurs racines dans des époques et des événements dont on ne soupçonnait pas du tout l'influence.
Cette oreille sensée ne pas pouvoir ni drainer les liquides ni supporter l'eau du bain ou de la piscine ni la garderie pleine de germes ni traverser le moindre hiver sans s'infecter ne fait plus aucune sienne maintenant. Elle a livré son message. On l'a écoutée au moyen de la PAB®. Et les parents sont passés à l'action. Bien avant les mots, l'enfant a été entendu... et il a été compris. Quand un bébé a mal, il est urgent de le soigner. Mais pas qu’en surface.
Écouter son enfant est rassurant...
Écouter l'enfant avant l’apparition des mots comporte également un autre avantage dont les parents, eux aussi, bénéficient. Tant de parents doutent d'eux-mêmes et des gestes qu'ils doivent poser tous les jours auprès de leur bébé. Écouter son enfant est rassurant pour le parent parce que le bébé détient toutes les réponses aux questions que ses parents se posent concernant ses soins, ses symptômes, ses pleurs, son bonheur, son devenir. Chaque journée amène son lot de questions: «Est-ce que je lui donne trop de ceci ou pas assez de cela? Est-ce que je devrais faire ceci plutôt que cela?» Ces questions peuvent devenir un véritable questionnement et porter atteinte au sentiment de compétence du nouveau parent.
Enfin trouver des réponses satisfaisantes...
Ces interrogations répétées sont bien sûr motivées par l'amour et le souci de bien faire pour que le bébé soit heureux, et les parents réussissent très bien la plupart du temps à donner le meilleur à leur petit. Ce n'est pas le fait de se poser des questions qui cause un problème, c'est le fait de ne pas y trouver de réponse satisfaisante.
Lorsque des signaux alertent les parents sous la forme de pleurs inexpliqués et inconsolables, de comportements inhabituels, de maux et de symptômes physiques récurrents et qu'on n'arrive pas à les régler, toutes ces questions sans réponses réveillent les anciennes blessures d'estime et de confiance en soi, chez les parents. Elles mettent aussi en évidence la fragilité du bébé et l'impuissance des parents en tant que guides et accompagnateurs de leur enfant. Et ces questions sans réponse pèsent lourd sur les épaules de la nouvelle relation en formation.
Bien sûr, on me rétorque parfois qu’«un bébé c’est trop petit pour souffrir vraiment», mais après tous les témoignages que j’ai reçu des bébés -tant avant qu’après leur naissance, grâce à la PAB®, grâce aux études qui nous prouvent de plus en plus le contraire, je peux témoigner à quel point il s’en passe des choses dans le cœur et la tête d’un tout-petit, et que lui donner la parole peut vraiment faire une grosse différence!
L’enfant prénatal ne peut attendre...
L’embryon de dix semaines ne peut pas patienter plusieurs mois pour confier à quel point il est perturbé profondément par la peur et l’insécurité de sa mère au moment où son couple menace de chavirer et que le projet de garder le bébé est remis en question.
Le bébé in utero âgé de deux mois ne peut attendre d'apprendre à parler pour dire son deuil d'avoir perdu son jumeau mort à huit semaines gestationnelles, à l’insu de ses parents et de l’échographie.
Le bébé ne peut attendre...
Le nouveau-né de trois heures n’en peut plus de pleurer sa souffrance d’avoir été arraché à sa mère par une césarienne programmée sans nécessité autre que le confort et l’insécurité des adultes.
Le nouveau-né âgé d'une semaine, sous surveillance vigilante aux soins intensifs, ne peut attendre tous ces mois pour exprimer à quel point sa détresse est grande de vivre ses premières journées de vie seul, loin de sa mère, de son odeur, de sa présence, dans un incubateur.
Le bébé de huit mois ne peut attendre que l'on écoute ses mots pour crier sa peine et son désarroi d'avoir été subitement séparé de sa mère qui vient de recommencer à travailler, séparé de son milieu, de sa maison, lui qui passe maintenant, du jour au lendemain, cinquante heures par semaine à la garderie.
Le bambin de quinze mois ne peut attendre encore que l'on comprenne sa grande anxiété de se sentir impuissant à prendre soin de sa mère dépressive, cette peur qui le réveille plusieurs fois chaque nuit pour vérifier que sa mère est bien toujours en vie.
Le bébé vit l'instant présent...
Dans deux ans, lorsque les mots seront enfin arrivés, l'enfant ne pourra traduire en mots ce qu'il aura ressenti au moment où les mots n'étaient pas là. Deux ans (minimum) c'est bien long pour se sentir enfin entendu, compris et accompagné dans un besoin essentiel. Au bout de tous ces mois, la relation avec les parents aura eu le temps de prendre une couleur où l'empathie et la compassion ne seront plus au rendez-vous.
L'enfant qui souffre ne peut se dire: «Oh, je leur dirai ma peine dans deux ans. D'ici là, je vais patienter et attendre d'apprendre à parler.» Il vit l'instant présent. Et, au présent, il a mal. Il a besoin que ses parents le sachent maintenant pour partager son fardeau. Bien sûr, au bout de deux ans, les parents peuvent «se rattraper» et se mettre à son écoute -et c’est ce qu’ils tâcheront de faire avec bienveillance, mais ce qu'ils se mettront alors à écouter ce seront des mots et ce dont a besoin l'enfant à tout âge, c'est d'être écouté, lui, pas seulement ses mots, mais toute la personne qu‘il est. Non, vraiment, le bébé ne peut pas attendre de parler avec des mots pour qu'on se mette à l‘écouter et à le comprendre.
Écouter au-delà des symptômes physiques...
Un bébé qui souffre le dit habituellement haut et fort, en pleurant, mais parfois ses appels à l'aide peuvent prendre d'autres formes. Son sommeil, sa digestion, son développement, ses comportements parlent aussi pour lui. Quand les mots ne peuvent exprimer ce que le cœur, l’esprit, le cœur et l’âme veulent dire, tout l'enfant y met du sien pour exprimer son malaise.
Le parent et le médecin doivent écouter bien au-delà des symptômes sur le corps et s'en servir pour plonger plus profondément pour entendre aussi des émotions, des sentiments et des «états d'âme» (dans le sens le plus littéral du terme!). Un bébé qui souffre dans son cœur, dans sa tête ou dans son âme ne peut attendre. Ses parents non plus. Combien de médecins leur ont dit «Ça va passer tout seul» ou «le temps va arranger ça"» ou encore «soyez patients»... Et cette attente n'a pas de sens. Elle est intolérable pour tous, autant pour le bébé que pour les parents qui se sentent tellement impuissants.
Les fameuses otites...
Dans les cas d'otites à répétition, des prescriptions d'antibiotique semblent le seul remède en attendant «que les conduits internes grossissent et arrivent à drainer les liquides» comme l’expliquent les médecins. Et pourtant quand on n'attend plus, quand on décide de n'être plus du tout patient et qu'on se met à donner la parole à cette oreille qui essaie de livrer un message, la Sagesse de l'Être révèle des tourments invisibles qui plongent leurs racines dans des époques et des événements dont on ne soupçonnait pas du tout l'influence.
Cette oreille sensée ne pas pouvoir ni drainer les liquides ni supporter l'eau du bain ou de la piscine ni la garderie pleine de germes ni traverser le moindre hiver sans s'infecter ne fait plus aucune sienne maintenant. Elle a livré son message. On l'a écoutée au moyen de la PAB®. Et les parents sont passés à l'action. Bien avant les mots, l'enfant a été entendu... et il a été compris. Quand un bébé a mal, il est urgent de le soigner. Mais pas qu’en surface.
Écouter son enfant est rassurant...
Écouter l'enfant avant l’apparition des mots comporte également un autre avantage dont les parents, eux aussi, bénéficient. Tant de parents doutent d'eux-mêmes et des gestes qu'ils doivent poser tous les jours auprès de leur bébé. Écouter son enfant est rassurant pour le parent parce que le bébé détient toutes les réponses aux questions que ses parents se posent concernant ses soins, ses symptômes, ses pleurs, son bonheur, son devenir. Chaque journée amène son lot de questions: «Est-ce que je lui donne trop de ceci ou pas assez de cela? Est-ce que je devrais faire ceci plutôt que cela?» Ces questions peuvent devenir un véritable questionnement et porter atteinte au sentiment de compétence du nouveau parent.
Enfin trouver des réponses satisfaisantes...
Ces interrogations répétées sont bien sûr motivées par l'amour et le souci de bien faire pour que le bébé soit heureux, et les parents réussissent très bien la plupart du temps à donner le meilleur à leur petit. Ce n'est pas le fait de se poser des questions qui cause un problème, c'est le fait de ne pas y trouver de réponse satisfaisante.
Lorsque des signaux alertent les parents sous la forme de pleurs inexpliqués et inconsolables, de comportements inhabituels, de maux et de symptômes physiques récurrents et qu'on n'arrive pas à les régler, toutes ces questions sans réponses réveillent les anciennes blessures d'estime et de confiance en soi, chez les parents. Elles mettent aussi en évidence la fragilité du bébé et l'impuissance des parents en tant que guides et accompagnateurs de leur enfant. Et ces questions sans réponse pèsent lourd sur les épaules de la nouvelle relation en formation.
Bien sûr, on me rétorque parfois qu’«un bébé c’est trop petit pour souffrir vraiment», mais après tous les témoignages que j’ai reçu des bébés -tant avant qu’après leur naissance, grâce à la PAB®, grâce aux études qui nous prouvent de plus en plus le contraire, je peux témoigner à quel point il s’en passe des choses dans le cœur et la tête d’un tout-petit, et que lui donner la parole peut vraiment faire une grosse différence!