L'histoire des 3 changements de couche
Il existe plusieurs sortes de confiance : confiance en soi, en l’autre, en la vie, etc. Celle que je veux aborder est la confiance de votre enfant envers vous.
L’attachement...
Le fait de donner littéralement la parole à la Sagesse des bébés m’a fait prendre conscience qu’en tant que parent, vous ne pourrez aider ou guider votre enfant que si vous êtes véritablement en relation, si vous êtes « attachés » l’un à l’autre. Ce lien intense constitué d’une grande dose de confiance réciproque doit être ressenti de votre côté comme de celui de votre bébé. Cette confiance se construit naturellement, petit à petit, au cours des premiers mois, mais des obstacles, à un moment ou à un autre de vos histoires respectives, peuvent nuire à la construction de ce lien d’amour inconditionnel.
Pour illustrer combien, chez le tout-petit, la confiance en ses parents est essentielle pour bien démarrer sa vie, je vais prendre appui sur un même symptôme chez trois bébés différents : tous font des crises au moment du changement de couche. Symptôme banal et courant me direz-vous? Banal... en apparence seulement.
Comme l’océan…
La vie intérieure des bébés est comme l’océan. Au-dessus on n’y voit que des vagues et un peu d’écume, mais plongez à quelques mètres sous la surface et vous découvrez un paysage époustouflant! C’est toute une vie intense insoupçonnable de la berge. Chez un bébé, «tous les comportements sont des langages»1, et sa façon de réagir à un geste banal -comme un changement de couche- peut révéler un malaise voire un traumatisme.
Trois changements de couche...
Comment s’abandonner avec bonheur aux soins attentionnés d’un adulte, comment faire confiance aux décisions de ses parents, comment accepter leur aide et leur soutien chaleureux au lieu de les percevoir comme des ordres de soumission? C’est avec ces questions inscrites au fond du cœur que sont arrivés au monde trois bébés. J’ai pu leur donner la parole grâce à cette approche corporelle toute simple que j’ai nommée PAB® (Parole Au Bébé). Cette technique à la fois physique et énergétique traduit les réponses que nous livrent la Sagesse de l’Être et l’intelligence innée du corps du bébé. Cette approche qui ne nécessite aucun don particulier, mais une solide formation et de la pratique, nous a permis de mieux les comprendre et les aider.
Dans cet article, je vous ferai part de ce que peut donner concrètement une consultation en PAB® avec de jeunes personnes qui n’ont pas encore les mots pour nous parler de leurs besoins profonds. Voici l’histoire de leurs changements de couche… de leur point de vue à eux.
Un problème avec l’autorité…
D’abord, Alex nous dit que lors de chaque changement de couche, il ressent qu’on lui « ordonne de se soumettre ». C’est sa perception personnelle même si ce n’est pas la réalité. Après avoir nommé son émotion de colère, Alex nous fait part de sa volonté d’apprendre à collaborer au sein d’une relation égalitaire. C’est son objectif d’âme. Il précise aussi que, dans cette vie, il est venu prendre conscience que chacun est un maillon essentiel dans une chaîne. Au cours de la rencontre, nous avons permis à sa Sagesse de préciser les causes des émotions et des pensées qui nuisait à la relation naissante entre Alex et ses parents. À la fin de la consultation, le bébé nous dit être maintenant rassuré sur le fait que l’un des rôles de ses parents est de lui donner un coup de main pour pallier son incapacité physique et non de le « maîtriser ». Nommer dès ce jeune âge les prémisses de son objectif relationnel facilitera certainement son adolescence en délogeant dès le début les germes d’une réaction négative envers l’autorité.
La peur de s’abandonner…
Voici la deuxième histoire. La maman de Mickaël ne comprend pas pourquoi son enfant déteste tant se faire changer de couche. Elle me dit : « Sa vie est si simple, si calme. » Oui, j’entends bien son amour, son désir de le protéger et d’éliminer tout stress autour de lui, mais le stress de Mickaël est en lui. La Sagesse du bébé nous précise : « J’ai peur de m’abandonner ». Pour Mickaël, la position couchée sur le dos associée à un moment de soin le fait se sentir vulnérable et il se braque pour échapper à un terrifiant sentiment d’impuissance. Cette émotion de peur intense l’habite depuis un certain temps déjà puisqu’elle a jailli lors des toutes premières semaines de sa gestation au moment où sa mère a fait une très mauvaise chute dans un escalier (avec commotion cérébrale). « J’ai eu peur de mourir », nous confie-t-il et, en ce moment, il est en train de guérir de cette peur. C’est l’amour et la patience tendre de ses parents, mais également la connaissance précise de ce qui habite leur fils qui va pouvoir les aider à tisser chez lui le lien de confiance. Le seul fait de nommer la cause profonde d’un traumatisme a souvent un effet thérapeutique pour l’Être. On a tous besoin de se sentir écouté, entendu et compris… même quand on n’est âgé que de sept mois.
Ne plus être victime…
Et finalement... J’ai été témoin d’un changement de couche de Mina et j’en ai été bouleversée! Pour Mina ce moment ressemblait à un viol, pas tant par la façon de faire de ses parents doux et attentionnés que par les cris de l’enfant, sa réaction paniquée et surtout dans la terreur inscrite dans ses yeux qui était très évidente. Lors de cette consultation, Mina a levé pour nous un voile sur des morceaux de ses vies passées où elle a été à plus d’une reprise victime de violence conjugale et sexuelle en tant qu’épouse et en tant que femme, adulte et enfant. C’est ce qu’elle est venue guérir avec ses parents particulièrement aimants qui, avec patience et empathie vont lui redonner confiance en elle (et aux humains en général aussi) et lui permettre de se construire une bonne estime personnelle. Le fait de partager avec nous la cause de sa souffrance encore présente à sa mémoire inconsciente, ravivée à chaque changement de couche, ainsi que la prise d’un élixir floral que sa Conscience a identifié de façon précise ont permis à Mina de guider ses parents vers sa guérison.
La nature d’un bébé n’est pas différente de celle d’un adulte. Si ses mots ne peuvent nous parler de ce qu’il ressent, alors ses pleurs, ses cris, ses maux et ses comportements le font à sa place. C’est dans des cas comme ceux de Mina, Mickaël et Alex, qu’il faut essayer d’« entendre les cris du silence dans la violence des maux. »2 Le tout petit enfant est un être de ressenti. Son âme affleure à la surface de sa personne. Allez au-delà des apparences. Écoutez son cœur et son âme qu’il vous offre comme sur un plateau d’argent. C’est si précieux d’accompagner cela...
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Notes:
1) Françoise Dolto
2) Jacques Salomé
L’attachement...
Le fait de donner littéralement la parole à la Sagesse des bébés m’a fait prendre conscience qu’en tant que parent, vous ne pourrez aider ou guider votre enfant que si vous êtes véritablement en relation, si vous êtes « attachés » l’un à l’autre. Ce lien intense constitué d’une grande dose de confiance réciproque doit être ressenti de votre côté comme de celui de votre bébé. Cette confiance se construit naturellement, petit à petit, au cours des premiers mois, mais des obstacles, à un moment ou à un autre de vos histoires respectives, peuvent nuire à la construction de ce lien d’amour inconditionnel.
Pour illustrer combien, chez le tout-petit, la confiance en ses parents est essentielle pour bien démarrer sa vie, je vais prendre appui sur un même symptôme chez trois bébés différents : tous font des crises au moment du changement de couche. Symptôme banal et courant me direz-vous? Banal... en apparence seulement.
Comme l’océan…
La vie intérieure des bébés est comme l’océan. Au-dessus on n’y voit que des vagues et un peu d’écume, mais plongez à quelques mètres sous la surface et vous découvrez un paysage époustouflant! C’est toute une vie intense insoupçonnable de la berge. Chez un bébé, «tous les comportements sont des langages»1, et sa façon de réagir à un geste banal -comme un changement de couche- peut révéler un malaise voire un traumatisme.
Trois changements de couche...
Comment s’abandonner avec bonheur aux soins attentionnés d’un adulte, comment faire confiance aux décisions de ses parents, comment accepter leur aide et leur soutien chaleureux au lieu de les percevoir comme des ordres de soumission? C’est avec ces questions inscrites au fond du cœur que sont arrivés au monde trois bébés. J’ai pu leur donner la parole grâce à cette approche corporelle toute simple que j’ai nommée PAB® (Parole Au Bébé). Cette technique à la fois physique et énergétique traduit les réponses que nous livrent la Sagesse de l’Être et l’intelligence innée du corps du bébé. Cette approche qui ne nécessite aucun don particulier, mais une solide formation et de la pratique, nous a permis de mieux les comprendre et les aider.
Dans cet article, je vous ferai part de ce que peut donner concrètement une consultation en PAB® avec de jeunes personnes qui n’ont pas encore les mots pour nous parler de leurs besoins profonds. Voici l’histoire de leurs changements de couche… de leur point de vue à eux.
Un problème avec l’autorité…
D’abord, Alex nous dit que lors de chaque changement de couche, il ressent qu’on lui « ordonne de se soumettre ». C’est sa perception personnelle même si ce n’est pas la réalité. Après avoir nommé son émotion de colère, Alex nous fait part de sa volonté d’apprendre à collaborer au sein d’une relation égalitaire. C’est son objectif d’âme. Il précise aussi que, dans cette vie, il est venu prendre conscience que chacun est un maillon essentiel dans une chaîne. Au cours de la rencontre, nous avons permis à sa Sagesse de préciser les causes des émotions et des pensées qui nuisait à la relation naissante entre Alex et ses parents. À la fin de la consultation, le bébé nous dit être maintenant rassuré sur le fait que l’un des rôles de ses parents est de lui donner un coup de main pour pallier son incapacité physique et non de le « maîtriser ». Nommer dès ce jeune âge les prémisses de son objectif relationnel facilitera certainement son adolescence en délogeant dès le début les germes d’une réaction négative envers l’autorité.
La peur de s’abandonner…
Voici la deuxième histoire. La maman de Mickaël ne comprend pas pourquoi son enfant déteste tant se faire changer de couche. Elle me dit : « Sa vie est si simple, si calme. » Oui, j’entends bien son amour, son désir de le protéger et d’éliminer tout stress autour de lui, mais le stress de Mickaël est en lui. La Sagesse du bébé nous précise : « J’ai peur de m’abandonner ». Pour Mickaël, la position couchée sur le dos associée à un moment de soin le fait se sentir vulnérable et il se braque pour échapper à un terrifiant sentiment d’impuissance. Cette émotion de peur intense l’habite depuis un certain temps déjà puisqu’elle a jailli lors des toutes premières semaines de sa gestation au moment où sa mère a fait une très mauvaise chute dans un escalier (avec commotion cérébrale). « J’ai eu peur de mourir », nous confie-t-il et, en ce moment, il est en train de guérir de cette peur. C’est l’amour et la patience tendre de ses parents, mais également la connaissance précise de ce qui habite leur fils qui va pouvoir les aider à tisser chez lui le lien de confiance. Le seul fait de nommer la cause profonde d’un traumatisme a souvent un effet thérapeutique pour l’Être. On a tous besoin de se sentir écouté, entendu et compris… même quand on n’est âgé que de sept mois.
Ne plus être victime…
Et finalement... J’ai été témoin d’un changement de couche de Mina et j’en ai été bouleversée! Pour Mina ce moment ressemblait à un viol, pas tant par la façon de faire de ses parents doux et attentionnés que par les cris de l’enfant, sa réaction paniquée et surtout dans la terreur inscrite dans ses yeux qui était très évidente. Lors de cette consultation, Mina a levé pour nous un voile sur des morceaux de ses vies passées où elle a été à plus d’une reprise victime de violence conjugale et sexuelle en tant qu’épouse et en tant que femme, adulte et enfant. C’est ce qu’elle est venue guérir avec ses parents particulièrement aimants qui, avec patience et empathie vont lui redonner confiance en elle (et aux humains en général aussi) et lui permettre de se construire une bonne estime personnelle. Le fait de partager avec nous la cause de sa souffrance encore présente à sa mémoire inconsciente, ravivée à chaque changement de couche, ainsi que la prise d’un élixir floral que sa Conscience a identifié de façon précise ont permis à Mina de guider ses parents vers sa guérison.
La nature d’un bébé n’est pas différente de celle d’un adulte. Si ses mots ne peuvent nous parler de ce qu’il ressent, alors ses pleurs, ses cris, ses maux et ses comportements le font à sa place. C’est dans des cas comme ceux de Mina, Mickaël et Alex, qu’il faut essayer d’« entendre les cris du silence dans la violence des maux. »2 Le tout petit enfant est un être de ressenti. Son âme affleure à la surface de sa personne. Allez au-delà des apparences. Écoutez son cœur et son âme qu’il vous offre comme sur un plateau d’argent. C’est si précieux d’accompagner cela...
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Notes:
1) Françoise Dolto
2) Jacques Salomé