S.v.p. éteignez la lumière
Hormis les effets sur l’environnement et l’économie d’énergie, la diminution de l’intensité de l’éclairage, durant la nuit, a un effet bénéfique sur le corps humain. Les recherches démontrent que l’humain a besoin de au moins 5 à 6 heures de noirceur totale par 24heures. Et le bébé n’échappe pas à cette règle...
Chère mélatonine...
Plus d’une études sur le sommeil des nourrissons révèlent que les bébés qui dorment avec une lumière la nuit -même très douce comme celle d’une petite veilleuse- dorment d’un sommeil plus agité, plus léger, qu’ils se réveillent plus souvent et se rendorment seuls plus difficilement. L’explication repose en partie sur l’effet de la lumière sur nos hormones. Oui, même un bébé a des hormones; elles n’apparaissent pas uniquement à la puberté. Une hormone en particulier est grandement influencée par l’alternance de la lumière et de la noirceur. C’est la mélatonine qui est sécrétée par une glande située à l’intérieur du crâne, la glande pinéale.
Travail de prévention...
Cette hormone n’a pas qu’un effet sur le sommeil : les chercheurs ont fait le rapprochement entre la diminution de la concentration ou l’élimination totale de la mélatonine avec une augmentation du risque de cancer, alors qu’au contraire, l’augmentation de la mélatonine augmente non seulement la durée de la vie, mais surtout sa qualité. Voilà un bon moyen de travailler en prévention dès le plus jeune âge ! Voici les effets de la noirceur totale la nuit dans la chambre de votre bébé : meilleure qualité du sommeil, meilleur repos profond, meilleure énergie le jour, meilleure capacité d’apprentissage et de concentration, plus calme: qui voudrait priver son bébé de ces bienfaits?
Le cerveau au travail...
Connaître la physiologie du sommeil nous le fait apprécier encore plus : la nuit, votre nourrisson fait bien plus que simplement se reposer. Le cerveau n’est jamais en repos, au contraire, tout un processus est à l’œuvre durant les différents niveaux de sommeil. Par exemple, c’est durant le sommeil profond qu’une autre hormone, celle de la croissance, que le cerveau la sécrète. Connaissez-vous ce dicton italien dit qu’en dormant un bébé «profite» plus qu’en mangeant? Cette ancienne sagesse connaissait peut-être l’importance du sommeil sur la croissance...
Ressentir encore plus...
Lorsqu’en prenant la parole dans mon bureau, un bébé demande à ses parents de l’aider à mieux dormir en éteignant la veilleuse, les parents sont inquiets : ils se demandent si le bébé n’aura pas peur du noir. Grâce à la PAB® (la «Parole Au Bébé»), cette approche que j’ai mise au point pour mieux comprendre les émotions et les pensées des bébés, ceux-ci ont pu me parler des multiples raisons qui les font se réveiller la nuit. Jamais ils n’ont dit avoir peur du noir.
Révélatrice...
Par contre la noirceur, elle, peut révéler des peurs... Physiologiquement, la noirceur nous aide à nous apaiser, à revenir à l’intérieur de nous, à nous relier à nos besoins profonds, à nous retrancher des autres et de l’activité extérieure. Ce qui peut effrayer certains bébés, c’est le fait de ressentir des émotions plus intensément qu’en pleine lumière. Lorsqu’on les met en mots et qu’on permet au bébé de les partager avec nous (et donc de les alléger), la paix parvient à s’installer. Pour éclaircir tout ceci, voici une histoire de cas tirée de mes consultations privées qui, j’espère, vous fournira peut-être une piste de réflexion au sujet de votre propre bébé.
Une très vieille peur maternelle...
J’ai rencontré Claire, une maman venue me voir parce que sa fille de 15 mois ne dormait pas bien la nuit et ce... depuis sa naissance ! Vous l’avez peut-être vous-même vécu, mais sinon imaginez ce que c’est que de ne presque pas dormir depuis 15 mois. Et je ne parle pas ici seulement des parents... Claire avait tout fait jusu’à maintenant pour apaiser sa fille durant la nuit, Entre autres choses, elle laissait une veilleuse allumée pour rassurer sa fille, mais sans succès. Durant la rencontre, la petite a pu clarifier exactement la cause de ses réveils nocturnes fréquents. Dès le début de notre rencontre, la Sagesse de son Être a mis en mots sa peur de voir sa mère mourir.
La peur de mourir...
Et c’était le reflet exact de ce que ressentait sa mère. Claire était au courant de cette peur elle aussi pour au sujet d’elle-même: elle avait peur de mourir depuis qu’elle était toute petite. D’aussi loin qu’elle se rappelait, elle avait toujours eu peur de mourir, et particulièrement la nuit. La suite du r.v. a donc porté sur les racines de cette peur en Claire et les solutions pour apaiser cette peur maternelle. Nous avons mis l’accent sur la mère et nn le bébé en priorité: comment un bébé peut-il en effet se sentir en sécurité lorsque sa mère elle-même a peur ?
Une question de nettoyage...
Une grande cause a pointé son nez : elle se situait au niveau transgénérationnel, c’est-à-dire chez un membre de la famille en amont. La Sagesse de Claire nous a alors parlé de son arrière-grand-mère qui avait vécu en France durant la deuxième guerre mondiale en tant que juive. Elle était passée à deux doigts de mourir à plusieurs reprises, souvent la nuit. Elle avait côtoyé la mort de nombreux être chers d’atroces façons. Sortie vivante de cet enfer, elle s’était dépêchée de tout refouler et de continuer à vivre comme si rien ne s’était passé.
Un legs qui vient de loin...
Cet ancien traumatisme en quête de paix s’est alors transmis d’un descendant à un autre causant d’importantes angoisses à plusieurs personnes de la famille, notamment la nuit. Nous nous sommes bien évidemment penchées sur tout cela pour l’apaiser en profondeur. Nous avons tout simplement nettoyé ce vieux legs transgénérationnel et la petite s’est mise à bien dormir le soir même... sans veilleuse. Dès la première nuit, la mère a elle aussi constater une nouvelle qualité de son sommeil, et quelques semaines plus tard, elle s’est aperçu qu’elle n’avait plus peur de mourir.
Notre inconscient...
La noirceur nous reconnecte à tout ce qui nous habite profondément. Ce qui peuple notre inconscient revient en force la nuit alors que nos défenses et notre volonté ne peuvent plus garder le tout bien enfermé sous clé. Le jour, la pleine lumière, nos activités, notre mental vigilant chassent nos vieilles peurs non résolues, mais la nuit a pour effet de nous révéler ce qui a besoin d’être entendu, nommé, apaisé, libéré et nettoyé en profondeur. Prendre soin de ce que vit un bébé la nuit peut même aider plus d’une personnes de la famille. Ne sous-estimons pas la vie intérieure des bébés : il s’y passe tellement de choses à notre insu.
Bonne nuit...
Chère mélatonine...
Plus d’une études sur le sommeil des nourrissons révèlent que les bébés qui dorment avec une lumière la nuit -même très douce comme celle d’une petite veilleuse- dorment d’un sommeil plus agité, plus léger, qu’ils se réveillent plus souvent et se rendorment seuls plus difficilement. L’explication repose en partie sur l’effet de la lumière sur nos hormones. Oui, même un bébé a des hormones; elles n’apparaissent pas uniquement à la puberté. Une hormone en particulier est grandement influencée par l’alternance de la lumière et de la noirceur. C’est la mélatonine qui est sécrétée par une glande située à l’intérieur du crâne, la glande pinéale.
Travail de prévention...
Cette hormone n’a pas qu’un effet sur le sommeil : les chercheurs ont fait le rapprochement entre la diminution de la concentration ou l’élimination totale de la mélatonine avec une augmentation du risque de cancer, alors qu’au contraire, l’augmentation de la mélatonine augmente non seulement la durée de la vie, mais surtout sa qualité. Voilà un bon moyen de travailler en prévention dès le plus jeune âge ! Voici les effets de la noirceur totale la nuit dans la chambre de votre bébé : meilleure qualité du sommeil, meilleur repos profond, meilleure énergie le jour, meilleure capacité d’apprentissage et de concentration, plus calme: qui voudrait priver son bébé de ces bienfaits?
Le cerveau au travail...
Connaître la physiologie du sommeil nous le fait apprécier encore plus : la nuit, votre nourrisson fait bien plus que simplement se reposer. Le cerveau n’est jamais en repos, au contraire, tout un processus est à l’œuvre durant les différents niveaux de sommeil. Par exemple, c’est durant le sommeil profond qu’une autre hormone, celle de la croissance, que le cerveau la sécrète. Connaissez-vous ce dicton italien dit qu’en dormant un bébé «profite» plus qu’en mangeant? Cette ancienne sagesse connaissait peut-être l’importance du sommeil sur la croissance...
Ressentir encore plus...
Lorsqu’en prenant la parole dans mon bureau, un bébé demande à ses parents de l’aider à mieux dormir en éteignant la veilleuse, les parents sont inquiets : ils se demandent si le bébé n’aura pas peur du noir. Grâce à la PAB® (la «Parole Au Bébé»), cette approche que j’ai mise au point pour mieux comprendre les émotions et les pensées des bébés, ceux-ci ont pu me parler des multiples raisons qui les font se réveiller la nuit. Jamais ils n’ont dit avoir peur du noir.
Révélatrice...
Par contre la noirceur, elle, peut révéler des peurs... Physiologiquement, la noirceur nous aide à nous apaiser, à revenir à l’intérieur de nous, à nous relier à nos besoins profonds, à nous retrancher des autres et de l’activité extérieure. Ce qui peut effrayer certains bébés, c’est le fait de ressentir des émotions plus intensément qu’en pleine lumière. Lorsqu’on les met en mots et qu’on permet au bébé de les partager avec nous (et donc de les alléger), la paix parvient à s’installer. Pour éclaircir tout ceci, voici une histoire de cas tirée de mes consultations privées qui, j’espère, vous fournira peut-être une piste de réflexion au sujet de votre propre bébé.
Une très vieille peur maternelle...
J’ai rencontré Claire, une maman venue me voir parce que sa fille de 15 mois ne dormait pas bien la nuit et ce... depuis sa naissance ! Vous l’avez peut-être vous-même vécu, mais sinon imaginez ce que c’est que de ne presque pas dormir depuis 15 mois. Et je ne parle pas ici seulement des parents... Claire avait tout fait jusu’à maintenant pour apaiser sa fille durant la nuit, Entre autres choses, elle laissait une veilleuse allumée pour rassurer sa fille, mais sans succès. Durant la rencontre, la petite a pu clarifier exactement la cause de ses réveils nocturnes fréquents. Dès le début de notre rencontre, la Sagesse de son Être a mis en mots sa peur de voir sa mère mourir.
La peur de mourir...
Et c’était le reflet exact de ce que ressentait sa mère. Claire était au courant de cette peur elle aussi pour au sujet d’elle-même: elle avait peur de mourir depuis qu’elle était toute petite. D’aussi loin qu’elle se rappelait, elle avait toujours eu peur de mourir, et particulièrement la nuit. La suite du r.v. a donc porté sur les racines de cette peur en Claire et les solutions pour apaiser cette peur maternelle. Nous avons mis l’accent sur la mère et nn le bébé en priorité: comment un bébé peut-il en effet se sentir en sécurité lorsque sa mère elle-même a peur ?
Une question de nettoyage...
Une grande cause a pointé son nez : elle se situait au niveau transgénérationnel, c’est-à-dire chez un membre de la famille en amont. La Sagesse de Claire nous a alors parlé de son arrière-grand-mère qui avait vécu en France durant la deuxième guerre mondiale en tant que juive. Elle était passée à deux doigts de mourir à plusieurs reprises, souvent la nuit. Elle avait côtoyé la mort de nombreux être chers d’atroces façons. Sortie vivante de cet enfer, elle s’était dépêchée de tout refouler et de continuer à vivre comme si rien ne s’était passé.
Un legs qui vient de loin...
Cet ancien traumatisme en quête de paix s’est alors transmis d’un descendant à un autre causant d’importantes angoisses à plusieurs personnes de la famille, notamment la nuit. Nous nous sommes bien évidemment penchées sur tout cela pour l’apaiser en profondeur. Nous avons tout simplement nettoyé ce vieux legs transgénérationnel et la petite s’est mise à bien dormir le soir même... sans veilleuse. Dès la première nuit, la mère a elle aussi constater une nouvelle qualité de son sommeil, et quelques semaines plus tard, elle s’est aperçu qu’elle n’avait plus peur de mourir.
Notre inconscient...
La noirceur nous reconnecte à tout ce qui nous habite profondément. Ce qui peuple notre inconscient revient en force la nuit alors que nos défenses et notre volonté ne peuvent plus garder le tout bien enfermé sous clé. Le jour, la pleine lumière, nos activités, notre mental vigilant chassent nos vieilles peurs non résolues, mais la nuit a pour effet de nous révéler ce qui a besoin d’être entendu, nommé, apaisé, libéré et nettoyé en profondeur. Prendre soin de ce que vit un bébé la nuit peut même aider plus d’une personnes de la famille. Ne sous-estimons pas la vie intérieure des bébés : il s’y passe tellement de choses à notre insu.
Bonne nuit...