
Bien de nouvelles mamans se désolent de transpirer plus abondamment (mais rassurez-vous c’est normal) durant les premières semaines après l’accouchement. En fait, il est vrai que cette sudation inhabituelle augmente quelque peu votre odeur corporelle, mais la nature n’a pas «inventé» ce phénomène pour rien. Toutes les mamans de la terre vivent cela après avoir donné la vie. C’est un cadeau qu’elle a prévu pour votre enfant. Oui, un présent. Et voici pourquoi.
Une belle re-découverte…
Lors de la toute première tétée, tout juste après sa naissance et lors des premiers jours de sa vie, votre enfant ne découvre pas votre odeur, ni celui de votre lait (ou colostrum), il les re-découvre. Et il se rappelle…
Tous ses sens sont déjà entrés en fonction -la vue un peu moins que les autres- mais son odorat est exceptionnel surtout si on le compare au nôtre qui s’est bien érodé avec le temps. Bien que cela semble incroyable, des recherches ont prouvé que le sens de l’odorat est déjà fonctionnel chez le bébé bien plusieurs semaines avant sa naissance. En d’autres mots, il sent même avant de naître! Son cerveau sait détecter les odeurs par la présence de récepteurs chimiques. Et, après sa naissance, cette odeur qu’il a connue en vous, il l’a retrouve sur vous.
Refaire le lien…
Votre nouveau-né aime votre odeur qu’il connaît depuis longtemps déjà. À peine âgé de quelques heures, il se plonge dans le parfum de votre peau –qui n’est pas celui que vous avez acheté à la parfumerie- et il retrouve la même odeur «d’avant». Et il se rappelle. Avec bonheur. Il s’en enivre. Se rappeler là d’où il vient le rassure et l’aide à faire le lien entre qui il était et qui il est. La transition que représente le fait de naître et de quitter son milieu intra-utérin est parfois si intense, si subite, si incompréhensible que le parfum de sa maman peut l’aider à assurer la continuité.
Votre odeur tisse pour lui un lien entre sa vie «d’avant» sa naissance et sa vie de maintenant. Les nouveau-nés à qui j’ai pu offrir la possibilité de s’exprimer grâce à la Kinésiologie Périnatale ont dit à leur mère que son odeur les rassurait énormément. Le parfum de votre corps aide votre nouvel enfant à construire son identité en lui confirmant la continuité entre qui il est maintenant et qui il a été avant de naître. Il «sent» qu’il est le même. Il réalise – même si ce n’est pas de façon intellectuelle- que malgré toute l’intensité des événements qui se sont succédés dans les dernières heures et les changements énormes qui l’ont marqué dans son corps et son environnement, il est toujours lui. Lors des «relevailles» que je fais à domicile, j’invite souvent les mères à laisser près du nourrisson un vêtement qu’elles ont porté. Ainsi le tout-petit se calme, rassuré.
Quel parfum!
Votre bébé aime particulièrement votre odeur lorsqu’il met son nez dans le creux de votre cou ou qu’il est collé contre votre sein. La nature a prévu en effet des lieux privilégiés sur votre corps qui diffusent de façon plus intense votre sublime parfum: votre cou, vos aisselles, vos mamelons. Ce n’est pas un hasard si les positions que préfère votre tout-petit le mettent en contact intime avec l’une ou l’autre de ces trois niches parfumées…
Imaginez…
Essayez d’imaginer l’univers du nouveau-né dont l’odorat prodigieux joue le rôle d’indicateur que représente, pour nous les adultes, la vue. À peine né, il peut ramper, seul et sans aucune aide –si on lui en laisse le temps et s’il n’est pas sous l’influence de drogue!- jusqu’au mamelon de sa mère pour d’abord le sentir longuement, le reconnaître, le lécher, le goûter et, enfin, le téter non pour rassasier une faim qui n’est généralement pas encore présente, mais pour se relier à sa mère, pour refaire le pont jusqu’à son odeur qu’il avait déjà connue dans son utérus (en fait, leur utérus) par le biais du liquide amniotique. C’est son odorat qui l’a guidé parce que sa survie en dépend. Seul, physiquement ou affectivement, il sait qu’il ne survivrait pas, alors la Nature l’a équipé de formidables capacités pour s’attacher à vous sa mère. L’odorat est un sens dit «de proximité» comme celui du toucher, contrairement à la vue et à l’ouïe qui nous permet de nous relier de loin.
Si on y réfléchit bien, ce n’est pas pour rien que chez le nourrisson la vision n’est pas parfaite. Il n’en a tout simplement pas encore besoin… pas tout de suite.
Une belle re-découverte…
Lors de la toute première tétée, tout juste après sa naissance et lors des premiers jours de sa vie, votre enfant ne découvre pas votre odeur, ni celui de votre lait (ou colostrum), il les re-découvre. Et il se rappelle…
Tous ses sens sont déjà entrés en fonction -la vue un peu moins que les autres- mais son odorat est exceptionnel surtout si on le compare au nôtre qui s’est bien érodé avec le temps. Bien que cela semble incroyable, des recherches ont prouvé que le sens de l’odorat est déjà fonctionnel chez le bébé bien plusieurs semaines avant sa naissance. En d’autres mots, il sent même avant de naître! Son cerveau sait détecter les odeurs par la présence de récepteurs chimiques. Et, après sa naissance, cette odeur qu’il a connue en vous, il l’a retrouve sur vous.
Refaire le lien…
Votre nouveau-né aime votre odeur qu’il connaît depuis longtemps déjà. À peine âgé de quelques heures, il se plonge dans le parfum de votre peau –qui n’est pas celui que vous avez acheté à la parfumerie- et il retrouve la même odeur «d’avant». Et il se rappelle. Avec bonheur. Il s’en enivre. Se rappeler là d’où il vient le rassure et l’aide à faire le lien entre qui il était et qui il est. La transition que représente le fait de naître et de quitter son milieu intra-utérin est parfois si intense, si subite, si incompréhensible que le parfum de sa maman peut l’aider à assurer la continuité.
Votre odeur tisse pour lui un lien entre sa vie «d’avant» sa naissance et sa vie de maintenant. Les nouveau-nés à qui j’ai pu offrir la possibilité de s’exprimer grâce à la Kinésiologie Périnatale ont dit à leur mère que son odeur les rassurait énormément. Le parfum de votre corps aide votre nouvel enfant à construire son identité en lui confirmant la continuité entre qui il est maintenant et qui il a été avant de naître. Il «sent» qu’il est le même. Il réalise – même si ce n’est pas de façon intellectuelle- que malgré toute l’intensité des événements qui se sont succédés dans les dernières heures et les changements énormes qui l’ont marqué dans son corps et son environnement, il est toujours lui. Lors des «relevailles» que je fais à domicile, j’invite souvent les mères à laisser près du nourrisson un vêtement qu’elles ont porté. Ainsi le tout-petit se calme, rassuré.
Quel parfum!
Votre bébé aime particulièrement votre odeur lorsqu’il met son nez dans le creux de votre cou ou qu’il est collé contre votre sein. La nature a prévu en effet des lieux privilégiés sur votre corps qui diffusent de façon plus intense votre sublime parfum: votre cou, vos aisselles, vos mamelons. Ce n’est pas un hasard si les positions que préfère votre tout-petit le mettent en contact intime avec l’une ou l’autre de ces trois niches parfumées…
Imaginez…
Essayez d’imaginer l’univers du nouveau-né dont l’odorat prodigieux joue le rôle d’indicateur que représente, pour nous les adultes, la vue. À peine né, il peut ramper, seul et sans aucune aide –si on lui en laisse le temps et s’il n’est pas sous l’influence de drogue!- jusqu’au mamelon de sa mère pour d’abord le sentir longuement, le reconnaître, le lécher, le goûter et, enfin, le téter non pour rassasier une faim qui n’est généralement pas encore présente, mais pour se relier à sa mère, pour refaire le pont jusqu’à son odeur qu’il avait déjà connue dans son utérus (en fait, leur utérus) par le biais du liquide amniotique. C’est son odorat qui l’a guidé parce que sa survie en dépend. Seul, physiquement ou affectivement, il sait qu’il ne survivrait pas, alors la Nature l’a équipé de formidables capacités pour s’attacher à vous sa mère. L’odorat est un sens dit «de proximité» comme celui du toucher, contrairement à la vue et à l’ouïe qui nous permet de nous relier de loin.
Si on y réfléchit bien, ce n’est pas pour rien que chez le nourrisson la vision n’est pas parfaite. Il n’en a tout simplement pas encore besoin… pas tout de suite.