Le nouveau-né rêve-t-il?
Avez-vous déjà eu la chance d’observer un bébé qui dort, peut-être le vôtre? Si oui, vous avez sûrement pu constater combien, derrière l’apparence de son visage silencieux, tant de vie active se déploie! Lors des rencontres avec moi, les nouveaux parents me demandent souvent si leur nouveau-né rêve… Et vous, qu’en pensez-vous?
Un cerveau en pleine activité…
Observez attentivement cette toute nouvelle personne assoupie: les pupilles derrière ses paupières dansent allègrement et ses traits montrent une succession d’expressions qui évoquent tour à tour toute la gamme des émotions humaines. Ce sont là des signes qu’elle est en plein rêve. Joie, plaisir et sérénité: le bébé sourit et les commissures de ses lèvres s’étirent parfois jusqu’aux oreilles. Tristesse et peur: il semble qu’il va réellement se mettre à pleurer et peut même émettre de petites plaintes brèves. L’émotion qu’il éprouve dans le rêve est parfois si intense que l’enfant semble être sur le point de se réveiller, mais il replonge aussitôt dans la suite de son rêve... si l’on n’intervient pas. Effectivement, à cette étape, ce n’est pas le moment de le prendre pour le consoler. Il n’en a pas besoin. Son cerveau est en pleine activité auto-thérapeutique!
Lorsque les petits trucs ne fonctionnent plus…
Selon plusieurs études, le nourrisson peut rêver plusieurs heures par jour... lorsqu’il dort, mais ce n’est pas le lot de tous les bébés, n’est-ce pas! Tant de nourrissons ont de la difficulté à bien dormir. Les chercheurs ont constaté -et les parents aussi!- que les nouveau-nés qui dorment peu, une ou deux petites siestes d’à peine vingt minutes par jour, sont plus nerveux, irritables, grognons, toujours dans les bras.
Dans les livres de puériculture, on écrit fréquemment que le nouveau-né dort vingt heures sur vingt-quatre. Si vous avez déjà accouché, peut-être n’avez-vous pas reconnu votre bébé dans cette description. Des trucs simples peuvent orienter les parents vers une routine apaisante. Lors d’un blog précédent, je vous ai parlé de l’efficacité de bercer votre enfant pour l’aider à se détendre avant de passer au sommeil proprement dit, mais parfois les troubles du sommeil du tout-petit trouvent leur source dans des causes complexes plus profondes et les petits trucs ne suffisent plus.
Quand la raison l’ignore...
Donner la parole au bébé et à la Sagesse de son être est possible grâce à la PAB® qui nous oriente vers ces raisons que la conscience superficielle et la logique ignorent, mais que la conscience profonde de l’Être peut nous livrer au moyen d’une simple test musculaire. La Kinésiologie Appliquée -dont je me suis inspirée pour mettre au point la PAB® est une approche à la fois corporelle et énergétique très simple, vieille de plus de quarante ans, qui accueille les symptômes –les difficultés liées au sommeil par exemple- comme un langage très signifiant. Pour l’enfant en début de vie, les maux sont bien souvent ses premiers mots parce qu’il ne maîtrise pas encore la parole pour nous parler de lui et de ses besoins.
Les rôles du sommeil…
Les très jeunes bébés ont besoin de dormir beaucoup et s’ils dorment autant c’est parce que le sommeil remplit plusieurs fonctions essentielles au bon fonctionnement de leur Être tout entier : les dimensions physique, psycho-émotionnelle et même spirituelle y sont très actives. Si le corps semble se reposer en cessant toute activité musculaire, il n’en est pas de même pour le cerveau. Cet organe ne chôme jamais. Ainsi, c’est durant la phase de sommeil profond –exempte de rêves- que l’hormone de croissance est la plus active. C’est également durant le sommeil, lorsque votre tout-petit est complètement immobile et silencieux que le cerveau effectue sa corvée de rangement et de mémorisation. Les leçons du jour sont alors stockées et imprimées dans la zone du cerveau appropriée. Sans cette étape primordiale, les apprentissages quotidiens ne pourraient être utilisés et mis à profit aussi facilement et avec autant d’économie d’énergie par la suite. Comme le dit l’expression populaire, ils entreraient par une oreille et sortiraient par l’autre!
Le rôle des rêves…
Le sommeil est important aussi par la présence des rêves. En effet, le rêve est pour l’enfant une véritable clinique de psychothérapie! On commence à peine à découvrir les propriétés extraordinaires des rêves du nouveau-né. Ils ont pour rôle de digérer tous les états psycho-émotionnels (les pensées et les émotions). Lors du sommeil et des rêves, le cerveau fait le même travail pour les apprentissages et les inconforts psychiques que le système digestif pour les aliments : il assimile ce qui le nourrit et évacue ce dont il n’a pas ou plus besoin. Cette double fonction est le gage d’une bonne santé à la fois physique et affective.
Tant de vécu...
Mais, si jeune, le bébé a-t-il tant d’émotions à digérer, lui qui a si peu vécu? Peu vécu, croyez-vous! N’oubliez pas qu’il a quand même le souvenir indélébile de neuf mois d’intense vie prénatale que de plus en plus d’études reconnaissent comme pouvant avoir une influence importante sur le cours de toute sa vie présente et future. Et il ne faut pas oublier cet événement si marquant qu’a été sa naissance, passage qu’il mettra plusieurs mois à assimiler. Enfin, les premières semaines de sa courte vie lui ont déjà permis d’accumuler bien du matériel affectif à digérer puisqu’il reçoit tout événement de plein fouet sans possibilité aucune de discrimination mentale rationnelle. Le sommeil et les rêves travaillent aussi sur tout le bagage avec lequel est arrivé cet être: on parle donc ici des vies antérieures et des legs transgénérationnels. Le sommeil vient alors faire son double travail d’assimilation et d’évacuation.
Au niveau spirituel…
Au niveau spirituel, le sommeil a aussi son rôle à jouer. Les auteurs Anne Givaudan et Daniel Meurois rapportent que lors du repos, l’âme se détache temporairement de son enveloppe charnelle –une sorte de pause bien méritée en quelque sorte- et ainsi retrouver un sentiment de liberté, parfaire certains apprentissages dans des sphères supérieures de sagesse ou retrouver certains liens amicaux de l’entre-deux vies. Ces sorties hors des frontières du corps physique lors du sommeil permettent l’acclimatation plus graduelle de l’être dans une nouvelle forme terrestre, particulièrement en début de vie alors que tout semble si intente, si nouveau... si déboussolant!
Ainsi, pendant son sommeil, votre tout petit ne reste pas inactif. L’accompagner le plus consciemment possible au début de sa vie, c’est aussi faciliter son sommeil. Et vous ferez alors d’une pierre deux coups : vous aussi dormirez mieux!
Un cerveau en pleine activité…
Observez attentivement cette toute nouvelle personne assoupie: les pupilles derrière ses paupières dansent allègrement et ses traits montrent une succession d’expressions qui évoquent tour à tour toute la gamme des émotions humaines. Ce sont là des signes qu’elle est en plein rêve. Joie, plaisir et sérénité: le bébé sourit et les commissures de ses lèvres s’étirent parfois jusqu’aux oreilles. Tristesse et peur: il semble qu’il va réellement se mettre à pleurer et peut même émettre de petites plaintes brèves. L’émotion qu’il éprouve dans le rêve est parfois si intense que l’enfant semble être sur le point de se réveiller, mais il replonge aussitôt dans la suite de son rêve... si l’on n’intervient pas. Effectivement, à cette étape, ce n’est pas le moment de le prendre pour le consoler. Il n’en a pas besoin. Son cerveau est en pleine activité auto-thérapeutique!
Lorsque les petits trucs ne fonctionnent plus…
Selon plusieurs études, le nourrisson peut rêver plusieurs heures par jour... lorsqu’il dort, mais ce n’est pas le lot de tous les bébés, n’est-ce pas! Tant de nourrissons ont de la difficulté à bien dormir. Les chercheurs ont constaté -et les parents aussi!- que les nouveau-nés qui dorment peu, une ou deux petites siestes d’à peine vingt minutes par jour, sont plus nerveux, irritables, grognons, toujours dans les bras.
Dans les livres de puériculture, on écrit fréquemment que le nouveau-né dort vingt heures sur vingt-quatre. Si vous avez déjà accouché, peut-être n’avez-vous pas reconnu votre bébé dans cette description. Des trucs simples peuvent orienter les parents vers une routine apaisante. Lors d’un blog précédent, je vous ai parlé de l’efficacité de bercer votre enfant pour l’aider à se détendre avant de passer au sommeil proprement dit, mais parfois les troubles du sommeil du tout-petit trouvent leur source dans des causes complexes plus profondes et les petits trucs ne suffisent plus.
Quand la raison l’ignore...
Donner la parole au bébé et à la Sagesse de son être est possible grâce à la PAB® qui nous oriente vers ces raisons que la conscience superficielle et la logique ignorent, mais que la conscience profonde de l’Être peut nous livrer au moyen d’une simple test musculaire. La Kinésiologie Appliquée -dont je me suis inspirée pour mettre au point la PAB® est une approche à la fois corporelle et énergétique très simple, vieille de plus de quarante ans, qui accueille les symptômes –les difficultés liées au sommeil par exemple- comme un langage très signifiant. Pour l’enfant en début de vie, les maux sont bien souvent ses premiers mots parce qu’il ne maîtrise pas encore la parole pour nous parler de lui et de ses besoins.
Les rôles du sommeil…
Les très jeunes bébés ont besoin de dormir beaucoup et s’ils dorment autant c’est parce que le sommeil remplit plusieurs fonctions essentielles au bon fonctionnement de leur Être tout entier : les dimensions physique, psycho-émotionnelle et même spirituelle y sont très actives. Si le corps semble se reposer en cessant toute activité musculaire, il n’en est pas de même pour le cerveau. Cet organe ne chôme jamais. Ainsi, c’est durant la phase de sommeil profond –exempte de rêves- que l’hormone de croissance est la plus active. C’est également durant le sommeil, lorsque votre tout-petit est complètement immobile et silencieux que le cerveau effectue sa corvée de rangement et de mémorisation. Les leçons du jour sont alors stockées et imprimées dans la zone du cerveau appropriée. Sans cette étape primordiale, les apprentissages quotidiens ne pourraient être utilisés et mis à profit aussi facilement et avec autant d’économie d’énergie par la suite. Comme le dit l’expression populaire, ils entreraient par une oreille et sortiraient par l’autre!
Le rôle des rêves…
Le sommeil est important aussi par la présence des rêves. En effet, le rêve est pour l’enfant une véritable clinique de psychothérapie! On commence à peine à découvrir les propriétés extraordinaires des rêves du nouveau-né. Ils ont pour rôle de digérer tous les états psycho-émotionnels (les pensées et les émotions). Lors du sommeil et des rêves, le cerveau fait le même travail pour les apprentissages et les inconforts psychiques que le système digestif pour les aliments : il assimile ce qui le nourrit et évacue ce dont il n’a pas ou plus besoin. Cette double fonction est le gage d’une bonne santé à la fois physique et affective.
Tant de vécu...
Mais, si jeune, le bébé a-t-il tant d’émotions à digérer, lui qui a si peu vécu? Peu vécu, croyez-vous! N’oubliez pas qu’il a quand même le souvenir indélébile de neuf mois d’intense vie prénatale que de plus en plus d’études reconnaissent comme pouvant avoir une influence importante sur le cours de toute sa vie présente et future. Et il ne faut pas oublier cet événement si marquant qu’a été sa naissance, passage qu’il mettra plusieurs mois à assimiler. Enfin, les premières semaines de sa courte vie lui ont déjà permis d’accumuler bien du matériel affectif à digérer puisqu’il reçoit tout événement de plein fouet sans possibilité aucune de discrimination mentale rationnelle. Le sommeil et les rêves travaillent aussi sur tout le bagage avec lequel est arrivé cet être: on parle donc ici des vies antérieures et des legs transgénérationnels. Le sommeil vient alors faire son double travail d’assimilation et d’évacuation.
Au niveau spirituel…
Au niveau spirituel, le sommeil a aussi son rôle à jouer. Les auteurs Anne Givaudan et Daniel Meurois rapportent que lors du repos, l’âme se détache temporairement de son enveloppe charnelle –une sorte de pause bien méritée en quelque sorte- et ainsi retrouver un sentiment de liberté, parfaire certains apprentissages dans des sphères supérieures de sagesse ou retrouver certains liens amicaux de l’entre-deux vies. Ces sorties hors des frontières du corps physique lors du sommeil permettent l’acclimatation plus graduelle de l’être dans une nouvelle forme terrestre, particulièrement en début de vie alors que tout semble si intente, si nouveau... si déboussolant!
Ainsi, pendant son sommeil, votre tout petit ne reste pas inactif. L’accompagner le plus consciemment possible au début de sa vie, c’est aussi faciliter son sommeil. Et vous ferez alors d’une pierre deux coups : vous aussi dormirez mieux!