L'histoire incroyable de Jenna
«Personne! J’ai besoin. J’ai personne.»1
Comment voyez-vous votre nouveau bébé? Que croyez-vous à son sujet? Grâce aux nouvelles découvertes faites en pédopsychiatrie, savez-vous que le regard que l’on pose sur le nourrisson a une influence sur lui, sur son développement et même sur ses comportements? Autrement dit, ce que l’on pense de lui - même inconsciemment - l’amène à restreindre son potentiel ou, au contraire, à déployer ses ailes!
Croire au bébé…
En 2010, je constate qu’il nous est malheureusement encore difficile de croire au bébé en le pensant autrement que ce que l'on voit de lui de l'extérieur. Suite à une consultation avec moi en P.A.B. (La Parole Au Bébé) pendant laquelle leur bébé nous a fait part de ce qu’il ressent, de ce qu’il vit intérieurement et de ce qu’il pense, les parents émerveillés s’exclament parfois joyeusement : « C’est incroyable! » Et d'autres disent plutôt : « C’est dur à croire. » Certains sont enthousiastes et curieux, d’autres sont sceptiques, doutent ou refusent carrément que leur bébé puisse avoir des émotions et des pensées qui entraînent des symptômes physiques ou comportementaux (pleurs, réveils nocturnes, perte d’appétit, otites, toujours dans les bras, etc.).
Je ne vous demande pas d’avoir la foi. Je vous invite à croire en votre bébé, en ses possibilités, en autre chose que sa simple apparence de petit être maladroit. Par définition, la foi implique que l’on accepte quelque chose qui ne nous est pas accessible par nos cinq sens physiques. Croire au bébé demande simplement que l’on constate une réalité bien concrète.
Un nouveau potentiel…
Les parents qui se mettent à croire en leur bébé lui découvrent des performances et un potentiel en action qu'ils ne voyaient pas avant. Ils ne lui inventent pas de nouvelles capacités: ils se mettent seulement à le constater. Le bébé n’a pourtant pas changé. C’est le regard de ses parents qui a changé. En le croyant capable de beaucoup plus, les parents constatent des changements et le bébé fait de mieux en mieux lui aussi.
Si d'excellents livres ou films nous font découvrir les possibilités du bébé2, c'est l'écoute de son Être et de sa « parole » en tant que Sujet qui permet aux parents de prendre vraiment conscience de l’immense Sagesse que détient leur enfant… et ce même avant sa naissance. Voici une anecdote très connue qui va m'aider à vous faire comprendre à quel point ce que l'on pense d’un enfant a une influence sur son potentiel présent et futur.3
L’histoire de la nouvelle institutrice…
Voici une institutrice qui débute dans une nouvelle école. Au début de l’année scolaire, elle a reçu le grand cahier des présences où sont inscrits les noms de ses élèves. À côté de chaque nom, elle y lit un nombre. L'année scolaire passe, avec ses hauts et ses bas, mais l'institutrice obtient de ses élèves des résultats largement satisfaisants qui tous s'en retournent chez eux à la fin de l’année scolaire avec un bon bulletin. Tous monteront à la classe suivante à l‘automne prochain. Avant de quitter pour les vacances d’été, le directeur la convoque.
Le directeur :
« Comment avez-vous fait pour obtenir de si bons résultats avec ces élèves qui désespéraient tous les enseignants des années précédentes? »
La maîtresse ne comprend pas la surprise de son directeur.
La maîtresse :
- « C'était de bons élèves. Ils n’étaient pas difficiles. Avec de tels Q.I., il est bien normal que leurs notes aient été aussi hautes. Je ne pouvais en attendre moins d'eux. »
Le directeur lui demande comment elle a bien pu prendre connaissance du quotient intellectuel de chacun de ses élèves.
La maîtresse :
- « Eh bien, c'est vous-même qui me les avez fournis, Monsieur. Il était noté juste à côté de chacun de leur nom sur la liste des présences. »
Après avoir médité cette réponse quelques secondes, le directeur s'exclame :
Le directeur :
- « Le chiffre à côté du nom de l'élève était le numéro de leur casier! »
Ce que l’on pense influence…
Bien sûr, cette histoire concerne des enfants d'âge scolaire, ce ne sont pas des bébés, mais ce que l'on pense de quelqu'un a une influence sur son comportement, son potentiel, son expression, sa réponse, quel que soit son âge. Si on regarde différemment le bébé, au-delà de son apparence de nourrisson malhabile, si on ose jeter un coup d’œil derrière les apparences en donnant littéralement la parole à la Sagesse de son être pour mieux comprendre ce qui habite son cœur, sa tête et son âme, on prend conscience de l’intensité de sa vie intérieure qui fait de lui une vraie personne. Par cette sorte d’écoute de son Être profond, il reçoit de notre part une clé qui lui ouvrira bien des portes.
Et cette façon de concevoir le bébé peut lui procurer beaucoup de plaisir… de même qu’à ses parents. Pour mieux vous donner un aperçu de ce que l’on découvre en donnant la parole à un tout-petit préverbal, voici une petite histoire de cas tirée de ma pratique privée de la PAB®.
Une simple routine...
Une jeune mère vient me voir parce que sa fille Jenna de 15 mois ne dort pas bien la nuit et ce depuis sa naissance. Grâce à la P.A.B., cette approche que j’ai mise au point en m’inspirant du test musculaire propre à la Kinésiologie Appliquée dans laquelle je suis formée, je peux traduire fidèlement et précisément ce qui habite le bébé - tant aux niveaux physique, psychologique qu’émotionnel. En fait, je lui donne littéralement la parole. Au tout début de notre rencontre, la Sagesse de Jenna nous dit qu’elle a peur de mourir.
Je me tourne vers la mère pour essayer de comprendre la raison de cette peur, mais elle ne peut retracer, consciemment, quoi que ce soit qui ait pu effrayer autant son bébé. Heureusement, en dialoguant avec le subconscient du bébé, nous avons réussi à déterminer deux causes à la racine de cette peur. La première cause concerne le 3ième jour après la naissance de Jenna. Une infirmière est venue lui faire une petite prise de sang routinière. À nos yeux d’adultes, cette petite piqûre s’est bien passée, mais le bébé l’avait interprété faussement comme une intervention qui la ferait mourir.
En remontant encore plus loin dans son histoire, le subconscient du bébé nous a renseigné sur une deuxième cause. Celle-ci est de nature transgénérationnelle, c’est-à-dire transmise par un membre de sa famille d’une génération précédente. Effectivement, son arrière-grand-mère, enfant, avait été traumatisée par la perte du sang de ses proches (les horreurs de la deuxième guerre mondiale en France), et c’est le rappel de ce sang s’écoulant d’elle-même qui a traumatisé bébé-Jenna. Nous nous sommes empressés de pacifier ces très anciens souvenirs au moyen de différentes approches que j’ai développées.
D’une pierre deux coups...
Le seul fait d’avoir compris tout ce qui se passait dans le cœur et dans la tête de la petite Jenna a donné la possibilité à ses parents de pouvoir la rassurer, sachant alors précisément comment agir et quel sujet aborder avec elle. Les nuits se sont alors très rapidement apaisées d’elles-mêmes sans autre forme d’intervention. En soignant ce traumatisme lié au sang chez sa fille, la maman de Jenna en a profité elle-même puisque en même temps elle a réglé, elle aussi, un petit problème lié au sang: elle tombait dans les pommes à la vue du sang...
C’est incroyable...
Après avoir lui l’histoire de Jenna, pensez-vous: «C’est incroyable» ou bien plutôt: «C’est difficile à croire»? Comment regardez-vous votre bébé? Que voyez-vous de cette personne fascinante? Croyez-vous en lui, à ce qu’il ressent, à ce qu’il pense, à ce qu’il vit bien au-delà des apparences et si oui, jusqu’à quel point y croyez-vous, jusqu’à quel point pensez-vous que ce qui habite sa psyché influence son quotidien?
Vous pencher sur ces questions, vous permettra peut-être d’accueillir tout ce que vous-même avez vécu étant toute petite sans personne pour l’accueillir véritablement. Et, ce faisant, vous allez ainsi rapatrier une bonne dose d’estime et de confiance en vous. Bonne réflexion!
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Notes:
1) Extrait d’une chanson Si Dieu existe, écrite et chantée par Claude Dubois, auteur, compositeur québécois.
2) D’excellents livres nous le démontrent comme, par exemple, La magie du nouveau-né, de Phyllis et Marshall Klaus, Marie-Claire Busnel, Éditions Albin Michel. Je vous recommande également le film What babies want, produit par Hana Peace Works en 2007 (malheureusement uniquement disponible en anglais).
3) Cette histoire n’est pas de moi. Je m’excuse de n’avoir pu retracer l’auteur. Qu’il ou elle en soit remercié-e.
Comment voyez-vous votre nouveau bébé? Que croyez-vous à son sujet? Grâce aux nouvelles découvertes faites en pédopsychiatrie, savez-vous que le regard que l’on pose sur le nourrisson a une influence sur lui, sur son développement et même sur ses comportements? Autrement dit, ce que l’on pense de lui - même inconsciemment - l’amène à restreindre son potentiel ou, au contraire, à déployer ses ailes!
Croire au bébé…
En 2010, je constate qu’il nous est malheureusement encore difficile de croire au bébé en le pensant autrement que ce que l'on voit de lui de l'extérieur. Suite à une consultation avec moi en P.A.B. (La Parole Au Bébé) pendant laquelle leur bébé nous a fait part de ce qu’il ressent, de ce qu’il vit intérieurement et de ce qu’il pense, les parents émerveillés s’exclament parfois joyeusement : « C’est incroyable! » Et d'autres disent plutôt : « C’est dur à croire. » Certains sont enthousiastes et curieux, d’autres sont sceptiques, doutent ou refusent carrément que leur bébé puisse avoir des émotions et des pensées qui entraînent des symptômes physiques ou comportementaux (pleurs, réveils nocturnes, perte d’appétit, otites, toujours dans les bras, etc.).
Je ne vous demande pas d’avoir la foi. Je vous invite à croire en votre bébé, en ses possibilités, en autre chose que sa simple apparence de petit être maladroit. Par définition, la foi implique que l’on accepte quelque chose qui ne nous est pas accessible par nos cinq sens physiques. Croire au bébé demande simplement que l’on constate une réalité bien concrète.
Un nouveau potentiel…
Les parents qui se mettent à croire en leur bébé lui découvrent des performances et un potentiel en action qu'ils ne voyaient pas avant. Ils ne lui inventent pas de nouvelles capacités: ils se mettent seulement à le constater. Le bébé n’a pourtant pas changé. C’est le regard de ses parents qui a changé. En le croyant capable de beaucoup plus, les parents constatent des changements et le bébé fait de mieux en mieux lui aussi.
Si d'excellents livres ou films nous font découvrir les possibilités du bébé2, c'est l'écoute de son Être et de sa « parole » en tant que Sujet qui permet aux parents de prendre vraiment conscience de l’immense Sagesse que détient leur enfant… et ce même avant sa naissance. Voici une anecdote très connue qui va m'aider à vous faire comprendre à quel point ce que l'on pense d’un enfant a une influence sur son potentiel présent et futur.3
L’histoire de la nouvelle institutrice…
Voici une institutrice qui débute dans une nouvelle école. Au début de l’année scolaire, elle a reçu le grand cahier des présences où sont inscrits les noms de ses élèves. À côté de chaque nom, elle y lit un nombre. L'année scolaire passe, avec ses hauts et ses bas, mais l'institutrice obtient de ses élèves des résultats largement satisfaisants qui tous s'en retournent chez eux à la fin de l’année scolaire avec un bon bulletin. Tous monteront à la classe suivante à l‘automne prochain. Avant de quitter pour les vacances d’été, le directeur la convoque.
Le directeur :
« Comment avez-vous fait pour obtenir de si bons résultats avec ces élèves qui désespéraient tous les enseignants des années précédentes? »
La maîtresse ne comprend pas la surprise de son directeur.
La maîtresse :
- « C'était de bons élèves. Ils n’étaient pas difficiles. Avec de tels Q.I., il est bien normal que leurs notes aient été aussi hautes. Je ne pouvais en attendre moins d'eux. »
Le directeur lui demande comment elle a bien pu prendre connaissance du quotient intellectuel de chacun de ses élèves.
La maîtresse :
- « Eh bien, c'est vous-même qui me les avez fournis, Monsieur. Il était noté juste à côté de chacun de leur nom sur la liste des présences. »
Après avoir médité cette réponse quelques secondes, le directeur s'exclame :
Le directeur :
- « Le chiffre à côté du nom de l'élève était le numéro de leur casier! »
Ce que l’on pense influence…
Bien sûr, cette histoire concerne des enfants d'âge scolaire, ce ne sont pas des bébés, mais ce que l'on pense de quelqu'un a une influence sur son comportement, son potentiel, son expression, sa réponse, quel que soit son âge. Si on regarde différemment le bébé, au-delà de son apparence de nourrisson malhabile, si on ose jeter un coup d’œil derrière les apparences en donnant littéralement la parole à la Sagesse de son être pour mieux comprendre ce qui habite son cœur, sa tête et son âme, on prend conscience de l’intensité de sa vie intérieure qui fait de lui une vraie personne. Par cette sorte d’écoute de son Être profond, il reçoit de notre part une clé qui lui ouvrira bien des portes.
Et cette façon de concevoir le bébé peut lui procurer beaucoup de plaisir… de même qu’à ses parents. Pour mieux vous donner un aperçu de ce que l’on découvre en donnant la parole à un tout-petit préverbal, voici une petite histoire de cas tirée de ma pratique privée de la PAB®.
Une simple routine...
Une jeune mère vient me voir parce que sa fille Jenna de 15 mois ne dort pas bien la nuit et ce depuis sa naissance. Grâce à la P.A.B., cette approche que j’ai mise au point en m’inspirant du test musculaire propre à la Kinésiologie Appliquée dans laquelle je suis formée, je peux traduire fidèlement et précisément ce qui habite le bébé - tant aux niveaux physique, psychologique qu’émotionnel. En fait, je lui donne littéralement la parole. Au tout début de notre rencontre, la Sagesse de Jenna nous dit qu’elle a peur de mourir.
Je me tourne vers la mère pour essayer de comprendre la raison de cette peur, mais elle ne peut retracer, consciemment, quoi que ce soit qui ait pu effrayer autant son bébé. Heureusement, en dialoguant avec le subconscient du bébé, nous avons réussi à déterminer deux causes à la racine de cette peur. La première cause concerne le 3ième jour après la naissance de Jenna. Une infirmière est venue lui faire une petite prise de sang routinière. À nos yeux d’adultes, cette petite piqûre s’est bien passée, mais le bébé l’avait interprété faussement comme une intervention qui la ferait mourir.
En remontant encore plus loin dans son histoire, le subconscient du bébé nous a renseigné sur une deuxième cause. Celle-ci est de nature transgénérationnelle, c’est-à-dire transmise par un membre de sa famille d’une génération précédente. Effectivement, son arrière-grand-mère, enfant, avait été traumatisée par la perte du sang de ses proches (les horreurs de la deuxième guerre mondiale en France), et c’est le rappel de ce sang s’écoulant d’elle-même qui a traumatisé bébé-Jenna. Nous nous sommes empressés de pacifier ces très anciens souvenirs au moyen de différentes approches que j’ai développées.
D’une pierre deux coups...
Le seul fait d’avoir compris tout ce qui se passait dans le cœur et dans la tête de la petite Jenna a donné la possibilité à ses parents de pouvoir la rassurer, sachant alors précisément comment agir et quel sujet aborder avec elle. Les nuits se sont alors très rapidement apaisées d’elles-mêmes sans autre forme d’intervention. En soignant ce traumatisme lié au sang chez sa fille, la maman de Jenna en a profité elle-même puisque en même temps elle a réglé, elle aussi, un petit problème lié au sang: elle tombait dans les pommes à la vue du sang...
C’est incroyable...
Après avoir lui l’histoire de Jenna, pensez-vous: «C’est incroyable» ou bien plutôt: «C’est difficile à croire»? Comment regardez-vous votre bébé? Que voyez-vous de cette personne fascinante? Croyez-vous en lui, à ce qu’il ressent, à ce qu’il pense, à ce qu’il vit bien au-delà des apparences et si oui, jusqu’à quel point y croyez-vous, jusqu’à quel point pensez-vous que ce qui habite sa psyché influence son quotidien?
Vous pencher sur ces questions, vous permettra peut-être d’accueillir tout ce que vous-même avez vécu étant toute petite sans personne pour l’accueillir véritablement. Et, ce faisant, vous allez ainsi rapatrier une bonne dose d’estime et de confiance en vous. Bonne réflexion!
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Notes:
1) Extrait d’une chanson Si Dieu existe, écrite et chantée par Claude Dubois, auteur, compositeur québécois.
2) D’excellents livres nous le démontrent comme, par exemple, La magie du nouveau-né, de Phyllis et Marshall Klaus, Marie-Claire Busnel, Éditions Albin Michel. Je vous recommande également le film What babies want, produit par Hana Peace Works en 2007 (malheureusement uniquement disponible en anglais).
3) Cette histoire n’est pas de moi. Je m’excuse de n’avoir pu retracer l’auteur. Qu’il ou elle en soit remercié-e.